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L’Enic donne à l’expérience sa pleine mesure

Les élèves de l’Ecole nouvelle d’ingénieurs en communication passent deux ans en entreprise. L’Ecole accueille aussi les techniciens supérieurs expérimentés en formation continue.

Notre projet éducatif est fondé sur l’alternance. Nos jeunes diplômés en formation initiale peuvent déjà se targuer de deux ans d’expérience !”, se réjouit Dominique Cattez, responsable des relations avec les entreprises de l’Ecole nouvelle d’ingénieurs en communication (Enic). Deux modes de formation : initiale ou continue. Le premier s’adresse aux quatre-vingts bacheliers sélectionnés, qui étudieront durant cinq ans. Le second aux quatre-vingt-quinze techniciens supérieurs de niveau bac + 2, disposant d’au moins quatre ans d’expérience. Ils seront formés en dix-huit mois, dont six en entreprise. Les salariés qui ne peuvent quitter leur entreprise ont la possibilité de suivre les cours en trois ans, via internet. “Les salariés ont trente-deux ans en moyenne et plutôt huit ans d’expérience. Hélas, la formation personnelle se raréfie. Ils étaient une vingtaine en 1994 à avoir obtenu un financement individuel. Ils ne sont que quatre cette année”, déplore le responsable des relations de l’école.

Un cahier de doléances pris en compte dès la rentrée suivante

L’Enic s’est constituée en GIE avec des entreprises comme Alcatel, France Télécom ou Siemens en 1990. Elle a fêté son millième diplômé cette année. “Nous avons essuyé les plâtres”, juge Alexis Strippe, de la promotion 2000 et ingénieur d’études chez Alten Conseils Technologiques. Emmanuel Darras, chef de projet de sites internet chez i-Puzzle, ajoute : “Chaque fin d’année, nous remplissions un cahier de doléances, pris en compte dès la rentrée suivante.” D’autres sociétés, qui forment le Club des 30, valident les choix pédagogiques de l’école. “Bull, Auchan, Nortel Network ou Syntec sont autant d’entreprises qui nous permettent de rester dans la bonne voie et de suivre les évolutions concrètes du marché”, précise Dominique Cattez. L’Enic a également noué un partenariat académique avec l’université de sciences et technologies de Lille-I et le Groupe des écoles des télécommunications. Une dualité qui illustre bien la place des sciences humaines à l’Enic.

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Garance Cordier