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L’Eisti insiste sur la culture générale de l’ingénieur

L’école de Cergy-Pontoise allie l’enseignement des concepts de base et des sciences dures. Elle cherche aussi à inculquer des notions comportementales.

Avant de former l’informaticien, nous formons l’ingénieur.”Nesim Fintz résume ainsi la philosophie de l’Ecole internationale des sciences du traitement de l’information, qu’il a fondée et qu’il dirige. La pédagogie choisie est donc axée autour de concepts utilisables en toute situation : base de données, programmation, architecture, génie logiciel… En ce sens, Nesim Fintz se méfie beaucoup des certifications produits. Il ne voit pas l’intérêt de les proposer à ses étudiants, censés ma”triser les notions avant les produits.
L’Eisti veut former des ingénieurs généralistes. Les 600 heures de cours d’informatique côtoient 400 heures de mathématiques et 420 en physique et technologie. L’école insiste aussi sur ” le comportemental “, la communication, l’expression orale, le travail d’équipe, etc. “A chaque projet d’étudiant, un spécialiste de la communication participe à la validation, en faisant abstraction du sujet lui-même.” Tout rapport de stage comprend d’ailleurs une partie dédiée à la communication d’entreprise, et les soutenances se font en présence d’un professionnel en la matière. Un moyen d’inculquer des notions, par nature, difficiles à faire passer en cours. Enfin, parmi ses initiatives récentes pour élargir les horizons de ses étudiants, l’Eisti a créé deux options de troisième année avec l’université Paris IX-Dauphine : ingénierie financière et ingénierie-conseil des entreprises.
L’autre préoccupation de l’école est l’entrée des étudiants dans le monde du travail. Si la plupart sont embauchés à l’occasion de leur stage de dernière année, avant la fin de leur scolarité, le directeur-fondateur recommande la prudence : il reçoit d’ailleurs les jeunes diplômés de l’école pour vérifier avec eux leurs premiers contrats de travail, les commenter et leur montrer ce qui ne va pas. Avec ce credo : “Le salaire n’est pas le plus important.” Nesim Fintz préfère, de loin, voir ses étudiants s’intéresser à la part du chiffre d’affaires consacrée à la formation

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Arnaud Devillard