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L’Efrei prépare des ingénieurs à entreprendre

L’Ecole française d’électronique et d’informatique consacre un tiers de sa formation aux besoins des entreprises. En partenariat avec l’Essca, elle propose à ses étudiants cent soixante heures basées sur le partenariat en ligne.

L’Ecole française d’électronique et d’informatique (Efrei) revendique un choix pédagogique pragmatique : mettre sur le marché du travail des ingénieurs dotés de qualités d’entrepreneur. A cette fin, la découverte de l’entreprise commence par un stage commercial d’une durée minimum d’un mois, en fin de première année du cycle d’ingénieur. Mis au contact direct des con-sommateurs, les élèves se doivent d’effectuer un acte de vente.Seule grande école d’ingénieurs dans laquelle un stage vendeur est obligatoire, l’Efrei s’efforce de rester au plus près des préoccupations des sociétés. “Des rencontres et des tables rondes, organisées avec des entrepreneurs et les étudiants, permettent de prendre la température du marché et de vérifier que le cursus est en adéquation avec les besoins des entreprises. Et cela tout au long du cycle de leur formation d’ingénieur”, précise Jean-Claude Lacroix, directeur des études à l’Efrei.

La Silicon Valley recommandée aux troisième année

L’autre pilier majeur de cette formation repose sur la maîtrise des langues étrangères. L’anglais est obligatoire. Pour obtenir le diplôme de l’école, il est exigé un score minimum de sept cent cinquante points au Test of English International Communication. De plus, la réussite de celui-ci s’avère indispensable pour la préparation des examens internationaux. L’Efrei encourage, notamment, l’ensemble de ses étudiants de troisième année du cycle d’ingénieur à réaliser une mission au c?”ur de la Silicon Valley, aux Etats-Unis. Nicolas Joas, diplômé de l’Efrei depuis octobre 2000 et ingénieur avant-vente chez l’éditeur Iso, souligne : “L’enseignement pragmatique de l’Ecole française d’électronique et d’informatique m’a permis de rentrer de plain-pied dans l’entreprise. Avec un bémol : sa formation généraliste peut parfois être un handicap face à des ingénieurs très spécialisés.”Force est de constater que cette école offre à ses élèves des débouchés nombreux, essentiellement orientés vers des postes d’ingénieur commerciaux.

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Michel Derczansky