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L’éditeur d’eMarketplace RightWorks s’implante en France

L’éditeur de places de marché américain s’implante en France avec la ferme intention de concurrencer les tenants du marché Ariba, Commerce One ou i2 en Europe. RightWorks compte sur sa solution généraliste fondée sur Java pour faire la différence.

” Nous proposons une solution généraliste de places de marché et de gestion des achats internes d’entreprise. Notre solution qui repose entièrement sur Java permet de s’affranchir des technologies propriétaires des éditeurs de progiciels. Elle s’adresse autant aux opérateurs de places de marché qu’aux entreprises qui souhaitent mettre en place une plate-forme d’achats “, indique Jean-Michel Vergne, directeur du marketing Europe du Sud de RightWorks France. Présente depuis le 14 juillet sur l’hexagone et forte d’une équipe de 20 personnes, la société lance sa plate-forme Java à l’assaut des ténors du marché Ariba ou Commerce One.

RightWorks mise sur les Enterprise Java Beans

En matière de technologie, la plate-forme entièrement rédigée en Java (Enterprise Java Beans) est livrée avec un serveur de transactions (eProcurement ou eMarketplace) chargé de gérer les demandes d’achats et de ventes, un serveur de catalogue (Content Management) et un serveur d’intégration (RightNow) dont la mission consiste à faciliter le déploiement de la solution avec les applications existantes. Afin de permettre une bonne interopérabilité du produit avec d’autres environnements, les échanges entre ces deux premières plates-formes s’effectuent en XML.En ce qui concerne les fonctions évoluées, la gestion de catalogue est prise en charge par le module Content Management, mais peut être tout aussi bien externalisée ; RightWorks propose en effet un module qui permet grâce à un appel OBI (recommandation du W3C baptisée ” Open Buying over the Internet “) d’intégrer un catalogue externe de manière transparente.Au final, RightWorks n’a pas à rougir des fonctionnalités de sa suite généraliste : enchères montantes et descendantes, fonctions de catalogue évoluées, suivi des dépenses grâce à l’intégration du produit Business Objects Web Intelligence, atelier d’intégration RightWorks RightNow, connecteurs vers les progiciels standard du marché (PeopleSoft, Baan, JD Edwards…). La richesse fonctionnelle de la solution supporte la comparaison avec Commerce One Market Site, les produits d’i2 (i2 Tradematrix, Discovery Catalog, Collaboration Planner) ou ceux d’Ariba (Ariba Buyer 7.0, Dynamic Trade 2.0…). Reste des inconnues liées aux possibilités de montée en charge.

Les modes d’exploitation couvrent l’ASP et l’externalisation

Côté commercialisation, l’éditeur américain propose quatre packs applicatifs différents baptisés respectivement RightWorks eProcurement (achat interne), eMarketplace (place de marché), Commerce Intelligence (décisionnel) et Content Manager (gestion de catalogue). Facturés à la licence et au nombre d’utilisateurs, ces quatre solutions peuvent être exploitées sur le mode ASP (Application service Provider) à l’aide d’un navigateur Web, externalisées ou déployées directement sur une plate-forme Unix ou Microsoft Windows NT, gérant les spécifications J2EE (Java 2 Enterprise Edition). Le ticket d’entrée pour le déploiement de la solution se situe entre 1 et 1,5 million d’euros.RightWorks France est une société anonyme au capital de 40 000 euros. L’entité française servira de base arrière pour conquérir l’Europe du Sud, l’Europe centrale et l’Afrique du Nord. Ce plan d’expansion a d’ailleurs débuté : RightWorks, qui est déjà présent en Grande-Bretagne, entame son implantation en Italie et en Espagne. L’entreprise prépare actuellement une introduction au Nasdaq prévue pour le début de 2001.La plate-forme RightWorks équipe actuellement la place de marché française AchatPro, ainsi que les services américains VerticalNet ou NetworkCommerce. RightWorks est détenu par Internet Capital Group (CMGI) qui a procédé récemment au rachat de 51 % du capital pour un montant de 657 millions de dollars; la banque d’investissement Sequoia Capital possède le reste des parts.

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Francisco Villacampa