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L’éditeur Cimaï lève 9 millions de francs en amorçage

Cimaï, une start-up éditrice de middleware spécialisés dans la tolérance aux pannes et dans la sécurité, vient de lever 9 millions de francs (1,37 millions d’euros) auprès de Tokamak, de Sudinnova, de CPR et d’Alven Capital. Objectif : tester son premier logiciel pour le commercialiser d’ici à mars 2002.

Créée en novembre 2000 par Marc Rougier et Marc Vertes, la société éditrice de middleware Cimaï vient de lever 9 millions de francs (1,37 millions d’euros) en fonds d’amorçage auprès de Tocamak Venture, de Sudinnova, de CPR et d’Alven Capital.Cimaï a développé une technologie propriétaire ” qui permet de modifier le comportement des programmes informatiques de façon dynamique et non intrusive, sans avoir à les interrompre, ni à modifier leur code source “, explique Marc Rougier, le PDG de la start-up.Concrètement, le premier middleware de Cimaï sera destiné à la tolérance aux pannes. Précaution appréciable dans de nombreux domaines tels que la banque, l’aérospatiale, l’aviation ou l’e-commerce.A terme, Cimaï entend devenir un éditeur de logiciels à part entière, notamment sur cinq grands domaines d’applications : la tolérance aux pannes, la sécurité, les tests, la maintenance et l’intégration d’applications.Pour l’heure, le fonds d’amorçage est destiné à la recherche et au développement, ainsi qu’au test du premier produit de la start-up : le middleware de tolérance aux pannes.” D’ici à la fin de l’année, nous ferons tester notre middleware à des sociétés de quatre grands secteurs : la finance, les télécoms, l’espace et l’e-business “, ajoute Marc Rougier.
Le bêtatest durera quelques mois. En février ou mars prochain, la start-up compte commercialiser son premier produit. ” Il sera temps alors de penser à conclure un premier tour de table d’environ 4 millions d’euros “, estime le PDG.Jérôme Luis, Venture Manager chez Tocamak, entend accompagner la start-up dans son développement et annonce déjà qu’il recherche un partenaire américain : ” Ce sera pour nous le meilleur moyen d’étendre l’activité commerciale de Cimaï à international “, raconte-t-il.Le marché mondial de la tolérance aux pannes représentait en 2000 près de 2 milliards de dollars (environ 2,32 milliards d’euros) et connaît une croissance de 50 % par an selon l’investisseur. En termes de chiffres d’affaires, la start-up n’entend pas dépasser 3 millions de francs cette année (457 000 euros).En 2001, par contre, elle compte réaliser 15 MF de CA (2,28 millions d’euros), et 30 MF (4,57 millions d’euros) en 2002, tout cela en ne prenant en compte ” que le marché de la tolérance aux pannes”, rappel Marc Rougier. Car si Cimaï arrive à développer dautres produits, le business model pourrait évoluer.

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Mélusine Harlé