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Le xSeries 200VL : un modèle bas de gamme homogène

Destiné aux petits groupes de travail, le serveur d’IBM exploite un Pentium III à 1 GHz et un disque dur IDE. Bien conçu, il se distingue par une offre logicielle très complète.

Si l’on s’en tient à l’examen détaillé de sa configuration matérielle, le xSeries 200VL d’IBM peut de prime abord laisser l’utilisateur de serveur perplexe. L’équipement de la machine correspond en effet trait pour trait à celui d’un PC de bureau de milieu de gamme. Un examen plus poussé confirme toutefois que l’on se trouve bel et bien en présence d’un serveur, mais pour petits groupes de travail.Ce serveur utilise de la mémoire SDRAM PC133 autocorrective ECC et intègre pas moins de quatre ventilateurs, un pour le microprocesseur, un pour le disque dur, un au niveau du boîtier et un au niveau de l’alimentation. Ils sont doublés par un système de passage forcé pour l’air chaud à évacuer. Une alimentation confortable de 330 W munie de la fonction ASR (Automatic Server Restart) permet le redémarrage automatique du serveur après incident.En ce qui concerne le stockage, le constructeur offre la possibilité d’installer trois disques ATA en interne, permettant ainsi d’envisager sereinement la mise en place d’un sous-système de stockage Raid 5 ATA à moindre coût (en rajoutant deux disques et un contrôleur tel que le modèle bicanal Adaptec 1200A). L’insertion de la carte supplémentaire sera d’ailleurs aisée, IBM recourant à un système de verrouillage très pratique des cartes d’extension. Toujours sur le plan de l’accessibilité, on apprécie que les disques soient montés sur des rails au sein d’une baie qui pivote à l’extérieur du châssis, ce qui facilite leur accès. Les utilisateurs qui disposent d’armoires de 19 pouces pourront se procurer le kit d’intégration, qui permet d’installer le serveur au format tour dans un emplacement de 4U de haut.En terme d’évolution, signalons que l’utilisateur pourra avantageusement remplacer le Pentium III cadencé à 1 GHz par un Pentium de fréquence supérieure (1,13 ou 1,26 GHz), voire un Pentium III-S avec 512 Ko de mémoire cache, la carte mère exploitant un connecteur FCPGA-2, compatible avec les processeurs Tualatin d’Intel. Néanmoins, il ne sera pas possible d’y adjoindre un second processeur.

Le meilleur dans sa catégorie

Pour se distinguer définitivement de la concurrence, IBM mise sur la richesse de son offre logicielle. À commencer par une version complète d’IBM Director, la solution d’administration maison qui offre ici la même étendue fonctionnelle que sur les solutions de haut de gamme. Compatible avec la majorité des systèmes d’exploitation et des protocoles réseau, elle permet une gestion complète et centralisée de l’ensemble des serveurs à partir d’une interface graphique. IBM fournit aussi ServerGuide, ainsi qu’une version complète du logiciel de gestion de l’alimentation PowerChute Plus 4.3.3 d’APC.Pour mesurer la rapidité de ce serveur, notre laboratoire l’a sou-mis, tout comme le PowerEdge de Dell auquel il est comparé, à deux catégories d’épreuves : service de pages web statiques (15 600 pages HTML en lecture par 24 clients simultanés) et service de fichiers CIFS (test d’écriture de fichier par 16 clients simultanés), correspondant aux usages types de ce serveur. Alors que dans le premier cas, les deux machines sont au coude à coude, le test CIFS permet au xSeries 200 VL de distancer son rival. Ce qui constitue la preuve d’une meilleure optimisation de la partie IDE chez IBM.

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Stéphane Reynaud