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Le workflow, grand gagnant de la croissance de la GED

Dans un marché européen de la GED en bonne santé, le workflow grandit avec vigueur. Il profite du succès des PGI et des outils de relation client et de chaîne logistique.

C’est le workflow qui tire le mieux son épingle du jeu parmi les différentes technologies mises en ?”uvre dans la GED (gestion électronique de documents). Sur le marché européen des logiciels de ce secteur, son taux de croissance de 57 % le fera passer, entre 2000 et 2001, du quatrième au deuxième rang des constituants techniques du domaine de la gestion documentaire.Le workflow d’entreprise, avec des acteurs comme FileNet, Eastman ou Staffware, se situera alors derrière le référentiel de documents. Mais il devancera les services de travail collaboratif, l’extraction de données, la génération de documents et le workflow basé sur messagerie. Et cela dans un marché de la GED dont la croissance s’amplifie, avec un taux de 19 % entre 1998 et 1999, puis de 28 et de 33 %, permettant d’atteindre les 2 milliards de dollars de ventes de logiciels en 2001.Ces résultats figurent dans l’étude sur “ Le marché européen des technologies de gestion documentaire en 1999 ” (EDM Europe 99), réalisée par le cabinet Strategy Partners en interrogant sept cents acteurs de GED (éditeurs, intégrateurs, fournisseurs de services) européens. L’ampleur prise par l’intégration des fonctions de GED dans les applications profite particulièrement au workflow.Celui-ci se trouve aspiré par la vague des PGI, des outils de commerce électronique, de gestion de la relation client et de la chaîne logistique globale. Le domaine de l’intégration interapplicative implique aussi de plus en plus le workflow. Les éditeurs se placent d’eux-mêmes dans ces différentes mouvances, comme Mosaix ou CSE, qui ont repositionné leurs produits en tant que composants de la relation client.Strategy Partners pense que, d’ici à deux ans, le nombre d’éditeurs en Europe se définissant comme vendeurs d’outils de workflow pourra se compter sur les doigts d’une seule main. Pour l’avenir, le cabinet voit dans l’émergence de la gestion des connaissances un facteur valorisant encore plus les processus, et donc les mécanismes qui les sous-tendent, puisque les entreprises veulent connaître leurs meilleures pratiques et en tirer la quintessence.

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Boris Perzinsky