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Le virtuel grandeur nature

Ressusciter des sites disparus, permettre à des entreprises de tester grandeur nature des projets architecturaux, simuler des déplacements dans l’espace, telles sont quelques-unes des applications de…

Ressusciter des sites disparus, permettre à des entreprises de tester grandeur nature des projets architecturaux, simuler des déplacements dans l’espace, telles sont quelques-unes des applications de l’Hemispherium, un dôme de réalité virtuelle ouvert en décembre 1998 au sein de l’université de Teeside, en Angleterre. Destiné à compléter un centre de recherche sur les mondes virtuels, l’Hemispherium, comme son nom l’indique, se présente sous la forme d’une demi-sphère de 6 mètres de haut, offrant un angle de vision de 180?’ horizontalement et verticalement. Sa surface est recouverte d’un matériau léger, d’un blanc laiteux, sur lequel sont projetées des images issues de sept vidéoprojecteurs à tubes Barco (un au centre et les six autres à la périphérie). L’écran ainsi constitué rassemble quelque 9 millions de points, soit l’équivalent d’une image de 3 000 x 3 000 points. En amont de ce système, une station de travail Silicon Graphics Onyx 2 (10 processeurs, 40 Go d’espace disque et 2 048 Mo de mémoire vive) calcule en temps réel l’évolution du décor, conçu grâce à des logiciels spécifiques tels que 3D Studio Max. Les images sont ensuite transmises à un serveur vidéo qui les distribue aux projecteurs après multiplication du nombre de points. Les scènes qui s’affichent sont commandées à l’aide d’un joystick par l’un des vingt-deux spectateurs assis dans des fauteuils mobiles. La première difficulté a été de rendre imperceptible la ligne de fracture entre les images, grâce à une parfaite synchronisation des sept sources de projection. Ensuite, l’?”il du spectateur, plongé dans un monde virtuel, ne devait se heurter à aucun élément réel qui puisse briser l’illusion. Aussi l’image s’étend-elle sur l’ensemble de son champ de vision. L’ambiance sonore en 3D a également été étudiée pour éviter la désynchronisation du son et de l’image ou la mauvaise répartition des effets sonores dans l’espace. Fortes de cette expérience, les équipes de Teeside envisagent la construction d’une salle de projection dont l’écran s’étendrait sur 360?’…

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La rédaction