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Le troc B-to-B, nouvel avatar du commerce électronique

Répandu aux États-Unis, l’échange-marchandises arrive en Europe
CoBarter. com fait partie de ces places de marché nouvelle génération

Estimé à 110 milliards de francs (16,7 milliards d’euros), par l’International Reciprocal Trade Association, le marché de l’échange-marchandises (barter) est florissant outre-Atlantique. Le principe est plutôt séduisant : il s’agit de vendre et d’acheter des biens ou des services au sein d’une place de marché, sans avoir recours à des transactions financières.

Des factures ” en compensation “

“L’échange-marchandises permet de dégager davantage de marge que sur des ventes classiques, puisque l’entreprise paie ses achats avec sa propre production. Elle peut également utiliser ses stocks d’invendus “, précise Éric T’Scharner, fondateur d’Efficio, prestataire d’échange-marchandises, qui a appliqué le concept à Internet avec la place de marché CoBarter. com.Après s’être inscrite sur le site, l’entreprise met son offre en ligne (qui sera ajoutée à un catalogue général) et lui affecte un prix en euros. Elle peut aussi faire appel aux conseillers de CoBarter pour trouver rapidement un client pertinent. Lorsque celui-ci signale son intention d’achat, le vendeur transmet à CoBarter une facture dite ” en compensation “, qui apporte une valeur juridique aux transactions non-financières. Le prestataire transmet ensuite la facture à l’acheteur, qui paiera la TVA comptant (appliquée dans son pays) directement à CoBarter. Une fois l’achat conclu, le compte virtuel du vendeur chez CoBarter est crédité, tandis que celui de l’acheteur est débité. La livraison des marchandises est effectuée de manière classique. Le prestataire se rémunère sous forme de commissions : 5 % sur les achats et 7 % sur les ventes, sachant que les transactions doivent être supérieures à 200 ? (1 312 F). Autre contrainte, les inscrits doivent vendre avant d’acheter sur le site.

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Julie de Meslon