Passer au contenu

Le tribunal de commerce disperse les restes de Dolphin

Le plan de liquidation de l’opérateur qui avait tenté d’introduire la norme CDMA a été officialisé aujourd’hui.

La saga
Dolphin se termine. Ce sont pas moins de neuf repreneurs qui, selon Les Echos, vont récupérer une partie des actifs de l’opérateur de téléphonie mobile pour
entreprises. Avec des profils très différents.TowerCast, la filiale de télédiffusion du groupe NRJ, côtoie ainsi la société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône et Alcatel. Des acteurs régionaux ont aussi fait leurs courses, comme la
mairie de Toulouse ou la Semitag, une société en charge des transports de l’agglomération grenobloise.Le tribunal de commerce a donc fait le choix du démantèlement. La seule offre de reprise globale, proposée par NetMobile et assurant une continuité de service, a été jugée insuffisante. ‘ Je suis scandalisé de
l’avoir appris ce matin par
Les Echos explique Richard Caron, un des fondateurs de cette start-up toulousaine.

Une solution de secours pour ses clients

Le plan de NetMobile prévoyait de garder 101 salariés, en maintenant le réseau en activité. ‘ C’est un immense gâchis. Le réseau de Dolphin a coûté 200 millions d’euros et il part pour quelques millions.
Alors qu’il y a de la place en France pour un quatrième opérateur, centré sur le marché professionnel. ‘
Pour les
clients de Dolphin, une solution de secours a été trouvée, en forçant la main aux opérateurs mobiles. Même si les spécialistes doutent que GSM et GPRS puissent remplacer efficacement
Tetra, la technologie utilisée par la société.Le futur des salariés de Dolphin est encore moins clair. Le ministère de l’Industrie a bien promis un ‘ reclassement, dans le même métier et sur le même bassin d’emploi. ‘ Mais le plan de
liquidation n’a trouvé de travail qu’à 2 employés de l’opérateur, sur un total de 231.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Ludovic Nachury