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Top 10 : les meilleurs appareils photo hybrides pour l’été

Variés dans leurs formats et plus performants dans bien des aspects que leurs aïeuls les reflex, les APN hybrides sont désormais le choix numéro 1 pour qui cherche un système à optiques interchangeables. Voici notre sélection des meilleurs modèles testés par la rédaction .

Les hybrides continuent leur lent – mais sûr – grignotage des parts de marché des reflex. Huit ans après l’arrivée du premier hybride, le Panasonic G1, cette famille d’appareils photo à optiques interchangeables sans miroir détourne de plus en plus d’utilisateurs de reflex. Plus lourds, plus encombrants, moins doués en vidéo et moins variés dans les formats, les reflex perdent d’autant plus de terrain que les hybrides ne cessent de progresser techniquement. Pour dépasser leurs aïeuls dans quasiment tous les domaines. 

Adrian Branco – 01net.com

Appelés aussi « compacts à optiques interchangeables », « CSC » (pour Compact System Camera), « ILC » (Interchangeable Lens Camera) ou encore « mirrorless », les hybrides, comme on les nomme plus généralement, ont convaincu de nombreux publics. De l’urbain(e) qui bouge léger et cherche un petit poucet type Panasonic GM1 jusqu’au professionnel qui a trouvé dans son Fujifilm X-T2 et ses focales fixes haut de gamme, le successeur de son Nikon F2 d’antan, rares sont les niches photographiques à ne pas disposer d’une alternative crédible aux reflex.

Variété des formats

http://camerasize.com

Les hybrides sont bien plus variés en formes et en dimensions que leurs aïeuls. Quand les reflex ont le choix entre deux standards de capteurs, APS-C et plein format, les hybrides sont équipés de capteurs allant du format compact des Pentax Q jusqu’au capteur plein format (24 x 36 mm) des Sony Alpha. Avec, au milieu, des formats 1 pouce, Micro 4/3 et APS-C. Cette variété permet de coller à un plus grand nombre d’usages différents, une aubaine pour les photographes.

L’atout compacité

L’atout premier de l’hybride par rapport au reflex c’est sa compacité, laquelle est rendue possible par l’absence de miroir – d’où l’appellation « mirrorless » susmentionnée. L’éviction du miroir permet de réduire non seulement la taille des boîtiers, mais aussi celles des optiques : plus « la monture » est proche du capteur, moins l’optique doit être longue. À taille de capteur égale, un hybride est plus compact et plus léger.

Adrian Branco

Un facteur d’importance : combien de reflex moisissent dans un placard ou sur une étagère du fait de leur embonpoint ? L’autre avantage induit par la disparition du miroir est bien sûr la rafale, plus véloce chez les hybrides puisqu’il n’y a plus de (fragile) partie mécanique à actionner.

Doués en vidéo

Si les reflex étaient avant tout des « machines à produire des images fixes » les hybrides sont, comme leur nom l’indique, des mutants aussi à l’aise dans l’image fixe que dans la vidéo. L’éviction du miroir, la mise au point par détection de contraste, le viseur toujours actif couplé à des ergonomies plus adaptées (écrans tactiles orientables, etc.) leur permettent de remplacer réellement un caméscope familial, voire des caméras pro dans le cas de certains modèles comme le Panasonic GH4. S’ajoutent à cela un AF bien plus rapide en vidéo et la généralisation de la 4K et, là encore, les hybrides marquent des points.

L’avènement du viseur électronique

Si leurs avantages étaient déjà nombreux par le passé, le tournant technique de leur succès se trouve quelque part entre 2014 et 2015, avec l’arrivée de viseurs électroniques de qualité. Auparavant trop étriqués, trop sombres ou mal définis, les viseurs à dalles LCD ou OLED des hybrides n’étaient pas convaincants. En tout cas jusqu’à l’arrivée de l’OM-D E-M1 d’Olympus : premier appareil à proposer une visée de qualité « pro ».

Adrian Branco

Le marché lui a emboîté le pas et on a vu fleurir les modèles équipés de bons viseurs électroniques. Dans le haut de gamme bien sûr, mais aussi dans les modèles grand public : un boîtier milieu de gamme comme l’OM-D E-M10 Mark II à 750 € offre déjà un bon confort de visée. Les micro dalles OLED/LCD n’ont pas fini de s’améliorer mais le palier de la « qualité suffisante » est atteint. Encore un atout des reflex qui s’évanouit…

Adrian Branco

Reflex : dominés, mais pas morts

A l’instar du web qui a suivi la TV, qui a suivi la radio, qui a suivi la presse papier, etc. les hybrides ne marquent pas la mort définitive des reflex, mais la fin de leur domination. Dans certains cas, comme la photo sportive ou de nature, le nombre d’optiques disponibles, la visée directe, la prise en main ou la robustesse des reflex ont encore du sens pour les photographes. Les hybrides doivent encore étoffer leurs offres de zooms téléobjectifs et la résistance des boîtiers pros, qui n’est pas encore au niveau des D5 et autres 1DX Mark II de Nikon et Canon, ce qui laisse à ces derniers une petite niche où ils peuvent briller techniquement – on pense aussi au Nikon D500, qui brille dans la branche reflex APS-C. Mais outre le fait que les hybrides soient en embuscade dans la photo de sport/action (lire notre test de l’OM-D E-M1 Mark II), dans les autres domaines photographiques – photo de rue, de paysage, de famille, sous-marine, etc. – ils ont déjà pris l’avantage sur les reflex.

Précision importante : que les notes et le classement ne vous fasse pas perdre de vue qu’un boîtier est une somme de paramètres – dimensions, ergonomie, parc optique, etc. Ainsi il est possible que vous soyez plus un shooter “Fujijilm”, tourné surtout vers la photo pure et les belles focales fixes ou un photographe d’action qui va hurler de joie face à la férocité d’un OM-D E-M1 Mark II ou bien encore un reporter polyvalent, auquel cas les performances vidéo et les fonctionnalités des boîtiers Panasonic en font des armes de choix. Avant de choisir l’appareil qui vous convient, pensez donc à bien évaluer l’écosystème !

Voici le classement des 10 meilleurs modèles de notre tableau comparatif selon les tests effectués jusqu’au 17 novembre 2017.

10. Sony Alpha A7S Mark II

Sony – Alpha A7S Mark II

Frère jumeau des A7 Mark II et A7R Mark II, cette version « S » est un petit roi des basses lumières : il peut shooter jusqu’à 400.000 ISO ! Et ce n’est pas du bluff car les clichés sont parfaitement propres et utilisables jusqu’à 51.200 ISO. Ses performances de nuit se conjuguent à ses capacités vidéo avancées puisqu’il tourne en 4K et offre des options de pointe dédiées aux vidéastes. Sa faible définition de 12 Mpix limite cependant ses capacités de recadrage et la richesse des clichés, mais c’est un effet de gamme voulu par Sony.

Note générale : 8,07 /10 | Prix : 3400 € | Lire le test du Sony Alpha A7S Mark II

9. Fujifilm X-T20

Le X-T20 est un X-T2 light : il reprend l’essentiel de la base technique de son grand frère (capteur, processeur) dans un boîtier plus petit, plus léger, aux commandes simplifiées et à l’équipement allégé. Plus compact que le X-T2, il offre cependant la même qualité d’image aussi bien en photo qu’en vidéo, ce qui est déjà beaucoup car le X-T2 est l’un des meilleurs hybrides du moment ! 

Facile à prendre en main il s’adresse, comme tous les appareils Fujifilm, à un public très “photographe” et profite d’un parc optique certes réduit mais de très grande qualité. Seule limite : un viseur un peu étriqué. 

Note générale : 8,16 /10 | Prix : 1200 € | Lire le test complet du Fujifilm X-T20

8. Panasonic Lumix GX8

Panasonic – Lumix GX8

Le nouvel appareil « reporter » de Panasonic est une petite bombe technologique : 4K, viseur électronique nouvelle génération orientable, super AF, etc. Panasonic a repensé la prise en main par rapport au GX7 et il se rapproche un peu des télémétriques avec son viseur déporté. Compatible Micro 4/3, il est tropicalisé, hyper complet et très solide. Son capteur 20 Mpix dépourvu de filtre passe-bas permet d’améliorer sensiblement la qualité d’image des précédentes générations, bloquées pendant des années à 16 Mpix. Son viseur déporté et son grip prononcé en font un modèle de choix pour les reporters et autres photographes amateurs de prise en main « à la télémétrique ».

Note générale : 8,37/10 | Prix : 1600 € | Lire le test complet du Panasonic Lumix GX8

7. Fujifilm X-Pro 2

01net.com -AB – Fujifilm X-Pro 2

Après un X-Pro 1 qui avait séduit les reporters professionnels, le X-Pro 2 fait plus que transformer l’essai : il corrige (presque) toutes les erreurs de son aïeul. Outre son nouveau capteur de 24 Mpix bien plus performant que le modèle précédent, il dispose (enfin !) d’un AF capable de se placer parmi les meilleurs du genre, d’une qualité de fabrication un cran au-dessus, d’un double slot pour carte SD, d’un mode vidéo Full HD enfin digne de ce nom, etc. Plus rapide, plus endurant et plus performant, il profite de l’excellent parc optique de Fujifilm.
Et comme tous les appareils de la marque, il produit des fichiers Jpeg tellement beaux qu’il ne sert bien souvent à rien de développer les fichiers RAW !

Note générale : 8,40/10 | Prix : 1800 € | Lire le test du Fujifilm X-Pro 2

6. Panasonic Lumix G80

Panasonic Lumix G80
Panasonic – Lumix G80

Si le Lumix G80 se hisse si haut dans le classement ce n’est pas à cause de ses performances pures (rafale, qualité d’image, etc.), qui sont de très bon niveau, mais pour son rapport qualité-équipement-fonctionnalité-prix tout bonnement ahurissant. Non content de recevoir (en plus de la stabilisation optique traditionnelle chez Panasonic) une nouvelle stabilisation mécanique du capteur, ce boîtier entièrement tropicalisé, est livré avec une optique kit non seulement de bonne facture mais elle aussi tropicalisée et plus polyvalente que la moyenne. A cela s’ajoutent une excellente qualité d’encodage vidéo (4K of course), un autofocus très performant, de nombreuses fonctions créatives, une rafale 4K très performante, etc. Une bête de course à prix abordable !

Note générale : 8,47/10 | Prix : 1000 € | Lire le test complet du Panasonic Lumix G80

5. Sony Alpha A7R Mark II

Sony – Alpha A7R Mark II

L’A7R Mark II profite d’un capteur 42 Mpix qui le place directement au sommet de la compétition. Equipé d’une bonne optique, ce boîtier à capteur plein format délivre des clichés d’une précision unique dans le monde des hybrides. A cela s’ajoutent la vidéo 4K UHD et la stabilisation du capteur qui permet de greffer n’importe quelle optique Canon ou Nikon tout en profitant de la stabilisation. Un appareil pro qui pêche cependant par le manque d’optiques à même de satisfaire un tel capteur, par son ergonomie particulière et par son autonomie à la ramasse (250 clichés). Pour le reste, c’est un tueur, tout simplement.

Note générale : 8,48/10 | Prix : 3500 € | Lire le test complet du Sony Alpha A7R Mark II

4. Olympus OM-D E-M1 Mark II

Olympus OM-D E-M1 Mark II
Olympus – OM-D E-M1 Mark II

Avec l’OM-D E-M1 Mark II, Olympus a su montrer comment transformer une faiblesse en une force. Plus petit que les capteurs plein format de Sony et APS-C de Fujifilm, le capteur Micro 4/3 ne peut rivaliser sur la qualité d’image pure, mais cette petitesse lui donne un avantage énorme en matière de rapidité. Olympus s’est engouffré dedans et nous pond le premier vrai hybride réellement capable de faire concurrence aux reflex dans le domaine de la photo de sport/action/nature. Capable de rafales ahurissantes à 60 images par secondes avec obturation électronique (oui, 60 images RAW…), il est déjà surprenant en obturateur mécanique avec une rafale qui monte à 18 i/s ! Olympus ne s’est pas arrêté à une technologie pour faire joli et a soigné tout le boîtier : stabilisation du capteur encore plus efficace, mode de combinaison d’images (sur trépied uniquement) qui délivre des clichés de 50 Mpix, tropicalisation jusqu’au bout des molettes, double lecteur de cartes mémoires, vidéo 4K, etc.

Note générale : 8,98/10 | Prix : 1999,90 € | Lire le test complet de l’Olympus OM-D E-M1 Mark II

3. Fujifilm X-T2

Le Fujifilm X-T2 est le signe de la maturité technologique des hybrides de la marque. Avec ce boîtier, Fuji a su conserver ses atouts majeurs : une qualité d’image et de couleurs exceptionnelle et un lineup optique qui fait référence. Cela, tout en progressant sur les domaines où elle était à la peine, à savoir l’autofocus et la vidéo. Et c’est plus qu’un progrès puisque dans ces deux domaines, Fujifilm passe du fond du classement au top de ce qui se fait actuellement : l’autofocus est non seulement agressif mais hautement paramétrable (et profitera des excellents zooms téléobjectifs récemment sortis) et la vidéo 4K est de très bonne qualité – quelle évolution ! Beau, bien fini et résistant, le X-T2 est plus qu’une réussite : une référence.

Note générale : 8.98/10 | Prix : 1600 € | Lire le test complet du Fujifilm X-T2

2. Panasonic Lumix GH5

Pari réussit pour Panasonic dont le GH5 réussit à enfoncer la domination vidéo de la lignée GH tout en proposant enfin une excellente partition photo : non seulement l’autofocus DFD fait des miracles, mais c’est surtout le rendu des couleurs par défaut qui progresse de manière impressionnante, le GH5 délivrant (enfin !) des JPEG de qualité avec une interprétation moins académique des couleurs. Hyper champion de la vidéo 4K (pas de crops, modes 4:2:2 10 bits sur la carte mémoire, capteur stabilisé), le GH5 est un boîtier pro jusqu’au bout avec une conception tropicalisée super robuste. Si cela impacte ses dimensions – il fait la taille d’un reflex en dépit de son petit capteur – il reste cependant bien plus compact que ses grands frères grâces aux Micro 4/3 optiques, bien plus compactes et légères. Les optiques c’est justement son autre grande force, avec un parc Micro 4/3 très riche qui offre (presque) tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins des vidéastes et des photographes. 

Note générale : 9,03/10 | Prix : 1999 € | Lire le test complet du Panasonic Lumix GH5

1. Sony Alpha A9

Le Sony A9 est un monstre technologique au sens propre du terme : c’est le premier appareil photo de l’histoire à offrir une cadence d’image aussi performante – 24 Mpix à 20 i/s ! – pendant aussi longtemps (12 secondes de shoot) avec le suivi autofocus activé. Surclassant nettement des reflex plein format professionnel de Canon et Nikon, il est aussi le premier appareil au monde, toutes catégories confondues, à ne souffrir d’aucun passage au noir entre deux images grâce à son capteur révolutionnaire qui intègre directement de la RAM en son dos. On ajoute à cela un réseau de 699 collimateurs à corrélation de phase en plus de la détection de contraste qui font de lui l’appareil le plus rapide du monde. Il est aussi capable de tourner en 4K, offre une qualité d’image excellente et profite pour une fois d’une batterie plus musclée que les A7 précédents de Sony. Il reste encore du travail niveau ergonomie et parc optique, mais l’A9 reste un monstre et le champion de la gamme hybride. Heureusement pour les autres, il est très cher !

Note générale : 9,07/10 | Prix : 5299 € | Lire le test complet du Sony Alpha A9

Leica SL
Leica – SL

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