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Le Titanic va livrer ses secrets sur le Net

Des spécialistes vont plonger dès le 22 août à la rencontre de l’épave du Titanic pour la cartographier et préparer sa modélisation en 3D. L’aventure est retransmise par Twitter et Facebook.

Immergé au fond de l’Atlantique depuis bientôt cent ans, le Titanic s’apprête à recevoir des visiteurs. A partir du dimanche 22 août 2010, une équipe de scientifiques, menée par le RMS Titanic inc, va plonger à sa rencontre dans le cadre de la mission Return to the Deep. Archéologues et océanographes auront vingt jours pour évaluer l’état de l’épave, répertorier ses différents éléments et prendre le maximum d’images.

Bien qu’elle se déroule à près de 4 000 mètres de profondeur, cette mission va pouvoir être suivie par les internautes grâce à l’utilisation des nouvelles technologies.

Les scientifiques vont partager leurs découvertes et leurs sentiments en temps réel par le biais du compte Twitter ainsi que de la page Facebook de l’opération et les vidéos seront mises en ligne sur YouTube et les photos sur Flickr.

L’événement est aussi relayé sur un site Internet en Flash, qui reproduit l’épave et ses environs. Il offre aux visiteurs un véritable voyage au fond des océans : avant d’apercevoir le moindre morceau du Titanic, il faut traverser diverses eaux, où il n’est pas rare de croiser des cétacés.

Bientôt le Titanic modélisé en 3D

Une fois l’épave atteinte, des points de couleur permettent d’accéder à des images impressionnantes, prises lors de la découverte du bateau en 1985, à divers commentaires (en anglais) sur les enjeux scientifiques de la mission et les technologies mises en œuvre. Les deux mini sous-marins utilisés pour effectuer les relevés et le matériel qu’ils embarquent ont aussi droit à leur présentation.

Mais ce site n’est qu’un avant-goût de ce qui sera prochainement proposé sur le Web : les chercheurs vont embarquer des caméras 2D et 3D en haute résolution et s’aider de sonar pour cartographier minutieusement les moindres débris qui serviront à modéliser le site en 3D. « Les données recueillies vont permettre de reconstituer une profondeur et une texture qu’il n’est pas possible d’obtenir avec les techniques d’imagerie optiques », explique l’équipe scientifique sur le site. Et les divers points relevés pourront aussi servir de base de données pour évaluer de quelle manière évolue l’état de conservation du bateau.

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Coralie Cathelinais