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Le soutien de l’essaimeur est primordial dans la réussite du salarié qui crée son entreprise

Tout dépend de la qualité de l’aide de la société initiatrice. L’employeur peut s’impliquer dans tous les aspects du lancement de l’entreprise.

Pour encourager les vocations des cadres salariés, un certain nombre d’ingrédients sont nécessaires. A la base de tout essaimage : le congé création d’entreprise. Il permet au salarié de quitter son entreprise pour une durée d’un an, renouvelable, au terme duquel il pourra revenir en cas d’échec. Nombre d’entreprises étendent et assouplissent ces conditions minimales pour rassurer davantage leurs salariés entrepreneurs. L’ensemble des outils mis à disposition des créateurs est déterminant. C’est la qualité de cette aide qui déterminera les chances de réussite de l’essaimé, et donc les intérêts subséquents de l’entreprise essaimeuse.
Ainsi, pour Jonathan Reboul, consultant du cabinet ISF, “les conditions essentielles d’un bon essaimage sont un bon accompagnement, un porteur de projet motivé, et une bonne communication interne”. Pourtant, les investissements effectivement engagés sont souvent dérisoires par rapport aux résultats qualitatifs et quantitatifs. L’aspect financier n’est pas en effet primordial et la participation au capital de la jeune entreprise est loin d’être indispensable pour que chacun y trouve son compte. L’indépendance de la nouvelle structure peut, par exemple, constituer un critère fondamental de réussite – notamment lorsqu’elle va courtiser des concurrents de sa maison d’origine. Dans tous les cas, une stricte confidentialité au sein même de l’entreprise doit être respectée si l’on veut éviter des conflits internes. Car – ironie de l’histoire – les principaux freins à l’intérieur des grands groupes sont les cadres supérieurs, ceux-là mêmes qui sont les meilleurs candidats à l’essaimage !

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Corinne Zerbib