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Le site Citizenbay paye les internautes pour leurs informations locales

Les utilisateurs y publient des informations. Le vote des lecteurs permet de rémunérer les auteurs les plus appréciés.

Un projet immobilier qui menace le stade Victor-Rault à Rennes, la onzième édition du festival Les Expressifs qui démarre le 4 octobre à Poitiers, la Fête à Raoul, à Boeschèpe dans les Flandres, qui risque de disparaître…
Autant d’informations locales qui se trouvent sur le site Citizenbay, lancé le 2 octobre, dans la perspective ?” désormais répandue ?” de fédérer des communautés d’internautes.L’organisation du site se situe entre le fil d’actualité et le blog multi-auteur, avec ses posts les uns après les autres, signés (d’un pseudo), horodatés, rubriqués et soumis au vote et aux commentaires des lecteurs. Deux jours après
son ouverture, en France mais aussi aux Etats-Unis où il est basé (à New York), Citizenbay comptait 130 posts.‘ Le site est entièrement produit et édité par les utilisateurs, explique son créateur, Oleg Tscheltzoff. Pour cela ils ont deux possibilités. Soit ils créent un article original, ça peut être
un anniversaire, une fête de quartier. Soit ils rapportent une URL où se trouve l’info. ‘
Dans ce dernier cas, les lecteurs sortent de Citizenbay et sont renvoyés sur un autre site, par exemple celui d’un journal local ou un
site institutionnel.

Un classement en fonction des votes

Les votes permettent d’organiser ces informations. Les articles les mieux notés apparaissent en premier. Pour l’heure, ils s’enchaînent toutes villes confondues mais à terme, ‘ chaque ville et, à un niveau plus
large, chaque région aura sa une, quand il y aura plus de matière. Et les votes permettront de composer les unes. Pour faire la une de Nice, il faudra avoir des votes de lecteurs de Nice. ‘
Pour être sur la une de la région
Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les votes provenant de toute la région seront valables.L’autre rôle des votes consiste à pouvoir rémunérer les auteurs. Chaque jour, les auteurs des dix articles les mieux notés, par ville et ses alentours (Nanterre relève de Paris, par exemple), seront payés entre un et dix dollars. Comme
le site est gratuit, la source de revenus sera la publicité. Pour cela, Citizenbay compte mettre en place une régie publicitaire pour les annonceurs locaux, qui, selon Oleg Tscheltzoff, ont du mal à se faire une place sur Internet.Le fondateur de Citizenbay est déjà à l’origine d’un site basé sur un concept approchant, Fotolia, mêlant esprit communautaire et légère rémunération. Les internautes mettent à disposition leurs photos, libres de droit, et sont payés
par le site quand un de leur cliché est choisi et réutilisé.

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Arnaud Devillard