Passer au contenu

Le Serial ATA vise les 600 Mo par seconde

Le Serial ATA devrait pointer le bout de son câble au salon du Cebit à Hanovre (du 17 au 19 mars). Cette nouvelle interface de connexion…

Le Serial ATA devrait pointer le bout de son câble au salon du Cebit à Hanovre (du 17 au 19 mars). Cette nouvelle interface de connexion pour les appareils internes (disques durs, lecteurs et graveurs de CD et de DVD, lecteurs de cartouches de type Zip, etc.) va remplacer le vieillissant Ultra ATA (ou ATA parallèle) qui équipe actuellement nos PC. A la clé, de nombreux avantages : une installation simplifiée, des câbles moins encombrants et plus longs, un débit plus important et une consommation moins élevée.La différence essentielle entre l’Ultra ATA et le Serial ATA tient au câble de transmission. Le premier utilise les fameuses nappes composées de 40 ou 80 broches qui encombrent l’unité centrale. Les données circulent entre le disque et le PC par paquets passant par chaque câble. C’est ce qu’on appelle la connexion parallèle.Avec le Serial ATA, les informations circulent en série, c’est-à-dire les unes à la suite des autres. Du coup, un seul câble fin suffit. L’intérieur du PC est ainsi moins encombré et mieux ventilé et l’installation plus facile avec la fin du casse-tête du maître et de l’esclave. En effet, actuellement, un câble Ultra ATA sert à relier deux disques à la carte mère. D’où la nécessité de définir un ordre de priorité entre le disque maître et son esclave. Un réglage pas très simple à faire lors de l’installation où il faut déplacer des petits cavaliers situés à l’arrière de chaque disque. Le Serial ATA, quant à lui, traite chaque disque en maître avec son propre câble. Ce câble pourra en outre mesurer jusqu’à un mètre sans risque l’altération du signal (aujourd’hui, une nappe Ultra ATA ne peut dépasser les 45 cm). Autre point fort, le débit des données. Alors que l’Ultra ATA atteint aujourd’hui un débit de 133 Mo/s, les premiers disques durs Serial ATA affichent un taux de transfert de 150 Mo/s.Dans le futur, on ira jusquà 600 Mo/s. Une puissance qui ne grève pas la consommation électrique, bien au contraire ! Il ne faut que 500 millivolts au Serial ATA pour fonctionner, contre 5 volts pour son prédécesseur. Seul hic, tout ce beau matériel nécessite une carte mère et des disques adaptés

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Marc Zaffagni