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Le Sega Pass et ses 1,3 million de comptes piratés

L’éditeur japonais a été contraint de fermer l’accès de Sega Pass après une intrusion dans son service informatique ; 1,3 million d’utilisateurs y sont inscrits.

La vague de piratage dans le secteur du jeu vidéo se poursuit. Après Codemasters, Nintendo et Sony, Sega est victime d’une intrusion de son système informatique. Les pirates ont eu accès à la base de données de Sega Pass, qui référence environ 1,3 million de membres.

Le japonais a suspendu le service le 16 juin dernier et en a informé ses clients par courrier électronique. Sega reconnaît que les pirates ont mis la main sur des données personnelles : adresses électroniques, dates de naissance et mots de passe des membres du Sega Pass. L’éditeur tient cependant à rassurer ses clients. Ces codes d’accès étant cryptés, leur utilisation ne sera pas simple.

Aucune donnée bancaire n’aurait été dérobée, la société faisant appel à un prestataire externe pour la facturation de ses services. Néanmoins, Sega appelle tous les utilisateurs à faire preuve de vigilance, en particulier ceux qui utilisaient les mot de passe et login du Sega Pass pour d’autres services. Ils doivent en changer sans délai, au risque de voir leur compte piraté.

Pour ajouter à la confusion générale, le groupe de hackers LulzSec a proposé à Sega ses services pour démasquer les auteurs de cette intrusion. Pourquoi ? « Parce que nous adorons la Dreamcast [console commercialisée par Sega entre 1998 et 2001, NDLR] », expliquent les bidouilleurs sur Twitter.

On se rappellera cependant que LulzSec, auteur d’un premier piratage des serveurs de Nintendo, avait justement justifié son action par son « amour » pour… la Nintendo 64. Sega doit-il craindre le pire ?

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Stéphane Long