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Le revers de la médaille

Pour rendre leur activité viable, les opérateurs doivent nécessairement trouver des moyens de rentrer dans leurs frais : recours à la publicité, facturation de certains services,…

Pour rendre leur activité viable, les opérateurs doivent nécessairement trouver des moyens de rentrer dans leurs frais : recours à la publicité, facturation de certains services, économies sur les coûts de développement, etc. Ce qui, le plus souvent, s’opère au détriment du confort d’utilisation. Au même titre, d’ailleurs, que d’autres contraintes imposées par le fournisseur d’accès.Des infrastructures et des débits à surveiller

Associé à l’opérateur ISDNet, Oreka revendique des infrastructures comparables à celles des plus gros fournisseurs d’accès. Il n’empêche que, sans doute en raison du succès remporté par l’offre, certains utilisateurs n’ont pas pu accéder au service. D’autres évoquent des problèmes de déconnexion intempestive ou de limitation de débit.Une assistance téléphonique payante

Source de revenus très rentable, la hot line est facturée 2,23 F (0,33 ?) la minute chez Oreka comme chez Liberty Surf. Faites le calcul : en patientant 5 minutes avant d’obtenir un technicien qui en mettra 20 à résoudre votre problème, vous aurez dépensé 57 F (9 ?), soit le prix d’un mois d’abonnement classique… qui fournit une assistance au tarif normal.Une page d’accueil incontournable

Impossible à désactiver, la page d’accueil d’Oreka est en réalité celle d’un autre site qui a loué cet emplacement. Cela est gênant si elle se compose d’applications Java et autres animations qui prennent plusieurs minutes avant de s’afficher… Chez Liberty Surf, toutefois, il est conseillé mais pas obligatoire de passer par la page d’accueil du service.Des bannières publicitaires omniprésentes

Oreka subordonne son offre gratuite à l’utilisation d’un logiciel qui affiche en permanence un bandeau publicitaire à l’écran. Peu gênant visuellement, mais assez lourd en pratique puisque l’annonce change toutes les 45 secondes. Ce qui se traduit par un trafic supplémentaire qui, immanquablement, ralentit la connexion.Des numéros d’abonné qui servent d’identifiants

Le numéro de téléphone utilisé par l’abonné sert d’identifiant à Oreka et à Liberty Surf. Si l’on souhaite accéder au service à partir d’un autre poste, quand on part en week-end par exemple, il faut au préalable avertir le service commercial… qui ne répond pas toujours pour cause de saturation de réseau.Des systèmes d’exploitation imposés

Le logiciel d’Oreka ne fonctionne qu’avec Windows 95 et 98. Utilisateurs de Mac, de PC sous Linux ou de PC équipés de Windows 3.1 s’abstenir ! Une version Mac devrait apparaître sous peu et les développeurs réfléchissent à une adaptation pour Linux. En outre, ce logiciel ne fonctionne avec Navigator, de Netscape, que si Internet Explorer, de Microsoft, est installé sur le PC.Des formulaires d’inscription indiscrets

Pour pouvoir profiter des offres des prestataires Oreka et Liberty Surf, il faut remplir un questionnaire dont certaines réponses serviront à alimenter une base de données de ‘ profils ‘ qui sera exploitée ensuite à des fins commerciales. Heureusement, dans la plupart des cas, les réponses sont facultatives.

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La rédaction