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Le retour au bercail des “start-uppers”

On estime généralement que d’ici à la fin de l’année, 80 % des jeunes pousses de San Francisco auront fermé leurs portes. Phénomène mondial, car la…

On estime généralement que d’ici à la fin de l’année, 80 % des jeunes pousses de San Francisco auront fermé leurs portes. Phénomène mondial, car la crise, ou plus exactement l’atonie actuelle des marchés, se poursuit, contraignant à la fois les investisseurs et les clients à la prudence.Une fois leur activité interrompue, que deviennent les salariés des start-up ? Ils reviennent souvent vers les grands groupes, parfois vers ceux qu’ils avaient quitté. Ces derniers peuvent avoir de fortes raisons à la fois de vouloir les reprendre et d’hésiter à le faire.Ce que ces jeunes entrepreneurs apportent avec eux, c’est une expérience difficile de l’entreprise, avec cette double démarche commerciale, particulière aux jeunes pousses, qui consiste à convaincre à la fois des clients et des investisseurs, les bailleurs de fonds n’étant convaincus que si les clients le sont. Et inversement. En même temps, les groupes peuvent être réticents à intégrer des personnes qui ont été tentées par une tout autre expérience, et qui s’y risqueront peut-être à nouveau un jour. Pour un grand groupe, recruter d’anciens collaborateurs de start-up, c’est accepter de troquer un peu de stabilité contre une diversité de profils accrue.

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François Valérian, associé Accenture Technology Ventures