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Le retard de la France dans le haut débit

Lionel Jospin estime que la France, avec 700 000 foyers connectés, n’est pas à la traîne, alors que Jacques Chirac évoque un retard lourd de conséquences.



01 Réseaux :
Contrairement aux incantations des uns et des autres, la France est à la traîne en matière d’accès haut débit. Quelles initiatives concrètes comptez-vous prendre afin de faire enfin décoller ce marché ?
Lionel Jospin : L’accès pour tous au haut débit que j’ai annoncé lors du Comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire (CIADT) de Limoges, en juillet 2001, est un enjeu majeur du développement d’une société de l’information solidaire.Jacques Chirac : En matière d’accès à Internet, en particulier à haut débit, la France accuse un retard qui aura de lourdes conséquences en termes d’innovation, de croissance et d’influence culturelle. Pour le combler, elle doit mettre en ?”uvre une stratégie ambitieuse.Jean-Pierre Chevènement : Je propose d’élargir le service universel des télécommunications aux accès haut-débit à Internet, pour atteindre l’objectif de leur disponibilité sur tout le territoire à un prix abordable. Compte tenu des contraintes techniques qui limitent l’utilisation de l’ADSL dans les zones rurales (à moins de 3 ou 4 km d’un central téléphonique), France Télécom et les autres opérateurs seront encouragés à proposer des accès basés sur une technologie adéquate comme l’iDSL et à des conditions financières comparables à celles des accès ADSL.

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Propos recueillis par mail par Henri Bessières