Passer au contenu

Le Rapport Thevenoud : les VTC bientôt sans géolocalistation

Une géolocalisation systématisée pour les taxis et bannie pour les VTC, voilà la mesure phare du rapport Thevenoud pour mettre fin au litige qui oppose taxi et VTC depuis plusieurs mois.

Remis ce jeudi 24 avril au Premier ministre, le rapport Thévenoud veut mettre fin à la guerre entre les taxis et les VTC. Un conflit qui ne cesse d’ailleurs de s’envenimer. Plusieurs propositions sont ainsi évoquées dont quelques-unes qui concernent les nouvelles technologies.

Une mesure choc est de créer la “maraude électronique” pour les taxis, explique le député Thomas Thevenoud. La maraude, c’est-à-dire la prise de clients dans la rue sans réservation, est aujourd’hui l’apanage des taxis, mais ils ne disposent pas d’outil moderne pour la pratiquer, argue-t-il.

Il s’agirait de permettre aux clients de pouvoir géolocaliser en temps réel les taxis disponibles à proximité, via des applications sur leurs téléphones portables, explique Thomas Thévenoud.

Mais le député veut interdire cette maraude électronique pour les VTC. “Ce que je souhaite interdire, ce sont les applications qui permettent de voir les VTC qui se trouvent à proximité”, a-t-il insisté.

Une idée qui fait bondir Yan Hascoet, le PDG de l’entreprise de VTC Chauffeurs privés. “Je trouve ça absurde de nous priver de cet outil technologique”, a-t-il précisé à l’AFP.

Quid de Uber ?

Concernant le service de covoiturage urbain lancé par la société américaine Uber, sa place “est devant les tribunaux”, a-t-il estimé. “C’est du taxi clandestin”, a-t-il dénoncé à la radio, appelant le gouvernement à agir rapidement. Ce service est déjà interdit à Bruxelles et à Berlin. En France, le service de répression des fraudes a ouvert une enquête contre cette pratique.

A lire aussi :

VTC : la guerre des taxis contre Uber s’amplifie en Europe

Les taxis entrent en guerre contre les VTC en général et Uber en particulier

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Laurent Cointot