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Le PC de bureau de plus en plus puissant

Le poste de travail micro est en perpétuelle évolution technologique. Dans les entreprises, sa durée de vie excède rarement 3 ou 4 ans.

Alors que les processeurs pour PC de bureau viennent à peine de franchir la barre du gigahertz, la fréquence de 2 GHz devrait être atteinte sur le Pentium 4 d’ici un an. Et pour 2010, Intel prévoit déjà des valeurs dix à trente fois supérieures. Face à cette course à la puissance, les entreprises renouvellent leur parc avec sobriété, sans forcément adopter les dernières technologies en date. Selon le Meta Group, le niveau de puissance disponible aujourd’hui est déjà largement surdimensionné. Dans une étude récente, l’institut estime qu’au-delà de 800 MHz, le bénéfice avec les applications bureautiques est trop peu important pour être rentable. Pour légitimer l’actuelle inflation technologique, il faut attendre qu’apparaissent de nouvelles générations d’interfaces et de technologies logicielles (3D, multimédia, etc. ) nécessitant plus de puissance, ce qui ne devrait pas être le cas avant 2003 ou 2004. En attendant, les autres composants du PC évoluent eux aussi à grande vitesse. Les chiffres s’envolent aussi bien pour les performances des cartes graphiques que pour les capacités des disques durs ou le débit des interfaces (avec notamment l’arrivée prochaine de USB 2. 0).

Le PC du bureau vit au rythme des versions de Windows

our les équipements périphériques, l’évolution attendue concerne les écrans plats à cristaux liquides (LCD). Selon l’institut d’études Bryan Norris, les ventes d’écrans LCD en 2000 n’ont représenté en France qu’environ 2,5 % du marché des moniteurs, au lieu des 3,6 % initialement prévus. Raison de cette faiblesse : une baisse de prix qui n’a pas eu lieu, en raison notamment d’une pénurie de composants. Mais pour les années à venir, les analystes sont confiants. Selon DisplaySearch, en 2005, il devrait se vendre plus de 46 millions d’unités destinées aux PC de bureau, soit 22 % du marché des moniteurs.Le poste de travail micro subit aussi des évolutions dans sa forme. L’initiative Easy PC, lancée par Microsoft et Intel en 1998, a été concrétisée fin 1999. Les constructeurs ont sorti des modèles de PC allégés au format réduit et au design novateur, comme l’e-pc, chez HP ou l’iPaq, chez Compaq.Comme les PC classiques, ces matériels intègrent des outils d’administration qui visent à diminuer le coût total de possession en facilitant la supervision et la configuration à distance. Ils offrent des services permettant d’échelonner le déploiement (Compaq annonce par exemple des masters stables pendant douze mois) et se situent à la pointe des tendances technologiques. Certains modèles avant-gardistes ont ainsi totalement abandonné les interfaces traditionnelles (clavier, souris, parallèle et série) au profit de l’USB.Côté système d’exploitation, le PC de bureau vit au rythme des versions successives de Windows, qu’il s’agisse des déclinaisons grand public 98 ou Millennium Edition, ou des moutures professionnelles NT ou 2000. Une évolution sérieuse est attendue pour l’automne prochain, avec la sortie de Windows XP.Si cette mise à jour majeure contient un noyau système unifié, Microsoft prévoit tout de même de décliner deux éditions, personnelle et professionnelle. Plus exigeant en ressources, Windows XP devrait justifier – voire nécessiter – le renouvellement partiel des parcs de PC un peu dépassés.

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Jean-Marc Gimenez