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Le Parrain 2

Après un premier opus séduisant, Electronic Arts remet le couvert avec une suite ambitieuse et plutôt réussie. Les affaires reprennent !

La richesse de l’œuvre de Francis Ford Coppola est telle qu’elle représente un fantastique creuset pour l’industrie vidéoludique. Si le premier opus du Parrain était encore marqué par l’empreinte charismatique de Marlon Brando alias Don Vito Corleone, ce second épisode s’affranchit du long-métrage tout en gardant l’ambiance visuelle et sonore qui le rend terriblement accrocheur. Fini l’histoire de la petite frappe qui essaie de se faire une place au sein de la “ Famille ”, le joueur incarne Dominic, un Don en devenir qui recrute pour former sa propre famille.

Recruter pour mieux asseoir son pouvoir

Le jeu débute en 1958, à Cuba où toutes les familles de la Mafia sont rassemblées pour faire la paix et se partager les différents business, mais la révolution castriste qui éclate va bouleverser les plans des parrains. Votre objectif sera simple, conquérir New York puis Miami et, enfin, asseoir votre domination à Cuba. Le début du jeu vous propose de recruter jusqu’à quatre lieutenants ainsi que deux bras droits, mais le recrutement se fait au fur et à mesure de votre progression.Le titre s’inspire du jeu de rôle, avec différentes classes (gros bras, toubib, cambrioleur, ingénieur et démolisseur) et des compétences que l’on peut améliorer moyennant finances. Le déroulement du jeu est ensuite comparable à un Grand Theft Auto, excepté que le joueur définit l’ordre des missions, le but étant de prendre le contrôle des trafics de vos rivaux ainsi que celui des commerces qu’ils rackettent. Le monopole confère des bonus particuliers : celui de la prostitution augmente les dommages causés ; le trafic d’armes ou de drogue permet d’utiliser des gilets pare-balles et des véhicules blindés. Pour faire céder chaque patron d’établissement, à vous de trouver ce qui le fera craquer : coups portés, destruction de stock, menaces sur ses clients, etc. Pour rompre la monotonie des attaques, des personnages non jouables vous confient des quêtes. Elles permettent de gagner soit de l’argent, soit des bonus (la police qui ferme les yeux…), mais aussi des indices pour éliminer les membres de la garde rapprochée adverse. Ces derniers doivent être exécutés avec un modus operandi spécial : strangulation, défenestration ou encore noyade. Mafia oblige…Le Parrain 2 a des airs de Grand Theft Auto, le cachet mafieux des années soixante en plus. Mais le titre n’est pas exempt de défauts. Il souffre de “ clip-ping ”, c’est-à-dire que des éléments de décor et certains personnages se matérialisent sans prévenir, rendant par exemple la conduite difficile. De même, lors des fusillades, la caméra ne se replace pas automatiquement : il faut donc gérer les tirs, la couverture et replacer la caméra. Heureusement que les personnages pilotés par l’intelligence artificielle vous épaulent solidement L’avis de la rédaction
On aime

L’ambiance, les aspects stratégie et gestion qui contrebalancent l’action.
On n’aime pas
Les soucis de caméra, des phases de conduite délicates.
Mention bien
A partir de 18 ans

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Cyril Valent