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Le New York Times licencie 17% des salariés de sa branche Internet

La presse en ligne américaine va mal : après Salon.com et le groupe de presse News Corp, c’est au tour du prestigieux New York Times de revoir ses ambitions à la baisse, pour cause de déprime, sur le marché publicitaire en ligne.

La société américaine des médias New York Times Co. annonce le licenciement de 69 des 400 salariés de sa branche Internet déficitaire, New York Times Digital.The Times Co., éditrice de grands journaux comme The New York Times et le Boston Globe, est le deuxième groupe de presse en quatre jours à annoncer une vague de licenciements dans sa branche Internet, après l’annonce faite par News Corp. , la société du magnat Rupert Murdoch. Il y a quelques semaines, c’était Salon.com, l’un des pionniers de la presse en ligne, qui annoncait également une réduction de ses effectifs, compte tenu d’un marché publicitaire en forte baisse.” La croissance des dépenses de publicité sur Internet… n’a pas atteint la vitesse que nous espérions “, a déclaré de son côté la porte-parole de Times Co., Catherine Mathis.Les licenciements chez New York Times Digital doivent permettre à la société de recouvrer une rentabilité en 2002, après une perte de 18 millions de dollars au troisième trimestre, pour un chiffre d’affaires de 12,1 millions de dollars, en hausse de près de 100 % par rapport à l’année précédente.News Corp. a annoncé jeudi la fusion de sa branche Internet, News Digital Media, avec la chaîne de télévision Fox, afin d’en réduire les effectifs. Selon une source dinformation à Reuters, environ la moitié des 400 salariés perdrait son emploi.

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La rédaction (avec Reuters)