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Le Nasdaq n’est pas un totem

C’est toujours le Nasdaq qui mène la danse. Ce dernier a repris 39 % en moins de deux mois, effaçant une bonne partie de ces pertes essuyées depuis le début de l’année. La balle est maintenant dans le camp des gestionnaires de fonds.

” Décollage en vue “, annonçait à la une Le Nouvel Hebdo du 13 avril. Un pari risqué. Mais les indices nous ont donné raison, malgré la menace d’un ralentissement économique de l’autre côté de l’Atlantique. La semaine suivante, nous avions souligné que le rebond était à double vitesse : les grandes valeurs de la cote bénéficiaient en priorité de la reprise, les jeunes pousses se voyant, elles, délaissées. Qu’en est-il aujourd’hui ?Globalement, les Bourses mondiales sont au beau fixe. Mais, côté américain, autrement dit mondial, c’est l’indice du Nasdaq qui mène la danse. En cassant la barre très symbolique des 2 000 points, l’indice a rebondi de 39 % en moins de deux mois. Depuis le début de l’année, sa perte n’est plus que de 9 %. Mais les valeurs qui le dopent sont avant tout des valeurs connues ou, mieux, reconnues, comme Microsoft (+3,9 % en une semaine) ou Palm (+5,2 %).D’où le consensus manifesté par la communauté financière : ” Après un rebond général du Nasdaq, les gestionnaires de fonds, jugés avant tout sur leurs performances, vont devenir plus sélectifs dans le choix des valeurs. “ Parions qu’il en ira de même pour le marché français, où la reprise masque son lot de disparités criantes et ingrates pour nombre de sociétés innovantes et créatrices d’emplois.

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JPS