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Le ministère de la Santé déconseille la télé aux moins de trois ans

Les chaînes destinées aux très jeunes enfants devront alerter les parents des dangers de la télévision sur leur progéniture.

Regarder trop de télévision quand on est tout petit est-il dangereux pour la santé ? C’est ce qu’a convenu le ministère de la Santé dans un avis scientifique, rendu en avril dernier, à propos de l’impact du petit écran sur les
enfants de 0 à 3 ans. A la suite de cette publication, le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) a pris des mesures pour ‘ assurer la protection de ce très jeune public ‘. Elles
viennent d’être rendues publiques.Les diffuseurs de ces programmes établis sur le sol français auront pour obligation d’informer les parents des dangers que court leur progéniture. Dès le 1er novembre prochain, date de publication de l’avis au Journal
officiel,
des messages d’avertissement fleuriront sur les écrans : ‘ Ceci est un message du Conseil supérieur de l’audiovisuel et du ministère de la Santé : regarder la télévision peut freiner le
développement des enfants de moins de trois ans, même lorsqu’il s’agit de chaînes qui s’adressent spécifiquement à eux ‘.

Retards de langage, agitation et troubles du sommeil

En outre, les diffuseurs n’auront plus le droit de promouvoir les ‘ prétendues vertus sanitaire, éducative et pédagogique des services de télévision présentés comme spécifiquement conçus pour les enfants de moins
de trois ans ‘.
En ligne de mire, la chaîne pour les tout-petits, BabyFirst, qui a débarqué cette année sur l’offre de CanalSat.Le CSA va plus loin, toute forme de publicité pour les programmes visant cette très jeune cible sera interdite, que ce soit à l’antenne ou sur tout autre forme de support.Dans sa publication, le gendarme de la télévision a rappelé que : ‘ (..) la consommation de télévision porte atteinte au développement des enfants de moins de trois ans et présente un certain nombre de
risques en favorisant la passivité, les retards de langage, l’agitation, les troubles du sommeil et de la concentration ainsi que la dépendance aux écrans ‘.
On peut s’étonner alors que ni le ministère de la Santé, ni le CSA n’aient indiqué un temps maximal d’exposition. Voire, si la dangerosité de la télévision est avérée, que ce type de programmes ne soit pas carrément interdit sur le sol
français.

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Hélène Puel