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Le micro-compte de paiement Click and Buy veut se développer en France

La société suisse vient de lever 20 millions d’euros auprès du fonds d’investissement 3i. Spécialisée dans les petits montants, cette solution est déployée chez Skype, Meetic et iTunes.

Téléchargement légal de musique, archives d’articles de presse, paris en ligne… Les contenus payants se multiplient sur Internet. Ces dépenses aux faibles montants nécessitent la mise en place de solutions de paiement
adaptées.Le fonds d’investissement 3i s’est donc montré fort intéressé par Click and Buy, le service de micro-paiement de
Webpay. Il a investi 20 millions d’euros dans la société helvétique afin qu’elle poursuive son développement en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine. En ligne de mire :
l’entrée en Bourse d’ici à la fin 2008.Encore peu connu des internautes français, Click and Buy est pourtant utilisé par plus de 4 000 sites dont des noms célèbres sur Internet comme iTunes, Meetic, Skype ou Electronics Arts.‘ La France est un marché difficile mais à fort potentiel. C’est le marché européen le plus mature. Les consommateurs ont depuis longtemps l’habitude d’acheter des contenus dématérialisés grâce au
Minitel ‘,
assure Jean-David Chamboredon, directeur associé de 3i.Afin de pouvoir bénéficier de ce mode de paiement, le consommateur doit au préalable s’enregistrer. Et indiquer son mode de facturation. Préfère-t-il être prélevé mensuellement ? Ou créer un compte prépayé bloqué ? A chaque
transaction, il s’identifie et achète d’un simple clic. Il lui suffit d’utiliser son mot de passe Click and Buy, sans avoir besoin de saisir son numéro de carte bancaire.Reste que Webpay n’a pour l’instant pas séduit grand monde en France. Il ne compte que quelques références, comme La Tribune, l’Unicef, Meetic ou iTunes.fr. Et Click and Buy devra se frotter à plusieurs concurrents
comme
Paypal, le système de paiement en ligne deBay (également propriétaire de Skype depuis peu). Ou encore à
Internet Plus dont le modèle est inspiré du kiosque Minitel. Dans ce cas, les achats apparaissent directement sur la facture des FAI. Ce dernier service est adossé à la plate-forme
technique de paiement W-ha, un dossier suivi en son temps par Jean-David Chamboredon quand il travaillait pour Cap Gemini [erratum: et non pas financé par 3i, NDLR].

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Hélène Puel