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Le Linux de LiMo fait une percée sur les mobiles… en Asie

Le catalogue des téléphones fonctionnant sous LiMo s’enrichit de nouveaux modèles de Motorola, de Nec et de Panasonic. Mais tous sont réservés à des marchés asiatiques.

LiMo, le Linux pour les téléphones mobiles, fait son chemin. Le consortium à l’origine de cette plate-forme logicielle
ouverte vient de convaincre onze industriels de le rejoindre. Le spécialiste des semi-conducteurs Freescale, l’opérateur Telecom Italia ou encore l’équipementier chinois ZTE grossissent les rangs de la LiMo Foundation.L’alliance, créée par Motorola, Nec, NTT Docomo, Panasonic, Samsung et Vodaphone compte désormais 50 membres (parmi lesquels la Fondation Mozilla, Orange, SFR ou encore AMD).

Les constructeurs séduits par l’open source

Plus concrètement, la liste des téléphones s’appuyant sur la plate-forme LiMo s’allonge également. Motorola, Nec et Panasonic ont annoncé hier, lundi 4 août, l’arrivée de sept nouvelles références. Au total,
les mobiles LiMo sont au nombre de 21, mais pour la totalité commercialisés en Asie, principalement au Japon et en Corée.L’engouement pour cette plate-forme sortie au début de l’année ne se dément pas. Ses adeptes y voient plusieurs avantages, à commencer par la souplesse. Chacun peut adapter le logiciel à ses besoins tout en participant à
l’effort global de développement de la plate-forme.Récemment, Nokia choisissait la même voie pour assurer l’avenir de son système Symbian en créant la
Symbian Foundation. La plate-forme est désormais fournie gratuitement sans paiement d’une licence, selon un modèle open
source.
Google, avec
Android, est sur la même longueur d’onde. Microsoft reste l’exception. L’éditeur
s’appuie toujours sur le modèle propriétaire pour assurer l’avenir de
Windows Mobile.

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Stéphane Long