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Le krach

MéthodologieUn fichier binaire de 31 Ko est téléchargé depuis un serveur hébergé chez RapidSite, aux États-Unis. Le test mesure le volume de données transférées par heure…

Méthodologie

Un fichier binaire de 31 Ko est téléchargé depuis un serveur hébergé chez RapidSite, aux États-Unis. Le test mesure le volume de données transférées par heure et la vitesse moyenne de téléchargement. L’échange n’est validé qu’après vérification dans les fichiers de logs du serveur, afin de contourner d’éventuels caches. Pour atténuer l’effet des variations de trafic sur le continent américain, l’épreuve est réitérée sur de nombreux appels. Tous les fournisseurs sont appelés selon une boucle répétée 652 fois. Les fichiers reçus avec succès sont comptabilisés, ainsi que le temps total de connexion, afin de calculer le nombre de kilo-octets téléchargés par heure et la vitesse moyenne de téléchargement. Si celle-ci n’est pas toujours significative, le nombre de kilo-octets téléchargés en une heure l’est beaucoup plus, même si ces résultats ne sont probants que sur plusieurs mois.

Résultats

Avec des vitesses de téléchargement en chute libre pour 9 des 11 fournisseurs testés, le début du mois d’avril aura été franchement mauvais pour l’Internet français. Cegetel, dont la vitesse s’accroît de 8 %, remonte de la 8e à la 1re place du classement. De son côté, Oléane, dont la qualité de service est plus que jamais en dents de scie, enregistre une belle progression (+ 17,1%), après avoir connu une baisse de 20 % le mois dernier. Conséquence logique, la plupart des volumes téléchargés par heure sont affectés par cette chute de la vitesse. UUNet France, qui détenait la 1re place des 3 critères testés dans notre numéro précédent, ne peut faire mieux que de prendre la 3e place pour le volume téléchargé. Le grand gagnant reste PSINet France (ex-Calvacom). L’Américain occupe désormais deux des trois premières places en téléchargement, et ce malgré des résultats à la baisse. Avec 1 506 kg-octets téléchargés en une heure, le niveau atteint s’avère faible : en janvier dernier, une telle performance avait valu à PSINet France la 7e place du banc d’essai. Les seules progressions sont à mettre au compte de KPNQwest (ex-EUNet) et surtout de Colt qui, dans ce contexte morose, améliore ses résultats de près de 17 %. Il semble que sa nouvelle politique de routage vis-à-vis de RapidSite États-Unis, adoptée courant mars, porte ses premiers fruits. Les performances du fournisseur restent toutefois bien en deçà de sa moyenne annuelle.

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La rédaction