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“Le jeu vidéo est un art à part”

01net. : ce succès, vous l’attribuez à la nouvelle formule ou au buzz autour de votre « farce » ? Je ne sais toujours pas comment l’appeler.Guillaume Rambourg :…

01net. : ce succès, vous l’attribuez à la nouvelle formule ou au buzz autour de votre « farce » ? Je ne sais toujours pas comment l’appeler.
Guillaume Rambourg : je crois qu’il y a des deux ! Le buzz a permis de faire connaître GOG aupres d’utilisateurs qui n’en avaient jamais entendu parler. Le nouveau site Internet (et les titres Atari/Hasbro que nous avons annoncés) ont permis de ressouder nos utilisateurs les plus fidèles après cette difficile fermeture temporaire.

Tout à l’heure, vous parliez d’une industrie qui perd de sa passion. On ne va pas balancer sur les éditeurs qui ne font plus rêver, mais qu’est-ce qui vous fait vibrer, vous, aujourd’hui, dans le jeu vidéo ? Qu’est-ce qui entretient la flamme ?

Principalement le marché des jeux indépendants, comme les créations que l’on peut trouver sur le PlayStation Network et XBLA. Ou bien des titres plus méconnus sur PC.

Des jeux en particulier ?
Je pense par exemple a Limbo, sorti récemment sur le XBLA, ou encore World of Goo, qui est l’exemple-type du jeu fait avec passion et intelligence. Dommage que beaucoup de ces jeux restent bloqués au stade marketing car leurs auteurs ne bénéficient pas d’une médiatisation importante. Mais dans l’esprit, on adhère totalement à leur approche.
Le jeu vidéo est une industrie, un art oserai-je dire, à part, qui se doit de conserver sa fraîcheur, créativité et son côté « alternatif ». Voici modestement le message que GOG souhaite véhiculer.

On vous sent très attaché à ce côté alternatif…
GOG est un marché de niche, nous cultivons notre différence. Tout en partageant la passion du jeu vidéo avec un public toujours grandissant.

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William Audureau