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Le Grand Tirage complète sa métamorphose en Eldorawin.com

Eldorawin a tous les attributs d’une start-up. Elle vient de lever 20 millions de francs, pour son activité de jeux concours. Mais c’est d’une société créée en 1995 qu’elle tire toute son essence.

Spécialisé dans la promotion de marques partenaires et le marketing direct, Eldorawin est directement issu de la société Le Grand Tirage, créé en 1995 dans le même domaine d’activité.Après avoir reproduit le concept sur Internet pour la première fois en février dernier, la société a lancé le site Eldorawin.com en juillet. Depuis, après 130 000 inscriptions de joueurs en France et en Allemagne, la société propose quatre types de jeux concours, dotés de 10 000 francs à 1 million de francs.Son activité off line désormais revendue, Le Grand Tirage, renommé depuis deux semaines Eldorawin, se consacre totalement à son activité on line.A l’instar d’une véritable start-up, le site de jeux concours vient d’augmenter son capital de 20 millions de francs. Si le nom de l’investisseur reste confidentiel, sa participation lui octroi environ 20 % du capital de la société. ” Nous devrions procéder à une nouvelle augmentation de capital en début d’année prochaine avec le même investisseur “, précise Pascal Magne, directeur général, ” ce montant nous permettra de tenir jusqu’en fin d’année prochaine “.Basés sur des concours, et non sur des loteries, les jeux d’Eldorawin connaissent forcément un gagnant, rétribué directement par Eldorawin. ” Aucun assureur ne pourrait prendre le risque d’assurer nos gain
s ! “, affirme Pascal Magne.La principale source de revenus d’Eldorawin vient de ses partenariats avec des marchands. Ainsi, au moment de valider les concours, les joueurs sont dirigés sur des pages où sont présentés des produits provenant des partenaires. Grâce aux fiches d’identité remplies par les abonnés, Eldorawin peut proposer à ses clients une personnalisation fine et facturer en conséquence son offre. Le développement de services en marque blanche devrait aussi participer à aider la start-up à financer les concours.” La plupart de nos 1,5 millions de visites devraient nous rapporter de l’argent “, ajoute Pascal Magne. ” Mais pour le moment, nous sommes obligés de faire des impasses, concède-t-il. Sur la dizaine de partenaires que nous avons, tous sont payants. Mais pas forcément suivant les modalités que nous souhaitons mettre en place “.

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Frantz Grenier