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Le GPS européen de nouveau en panne

Le financement du projet européen de géolocalisation par satellites bute encore sur la rivalité entre l’Allemagne et l’Italie. Les négociations entre les quinze états membres de l’ESA reprendront au mois de janvier.

Galileo est à nouveau au point mort. Les quinze états membres de l’ESA (Agence spatiale européenne) ne sont pas parvenus à s’accorder sur le financement du projet européen de géolocalisation par satellites, concurrent du GPS américain.L’accord bute une nouvelle fois sur la rivalité entre l’Allemagne et l’Italie. Les deux pays se disputent le rôle de financier principal de la future société commune qui pilotera le projet.Le 12 décembre dernier, ce problème semblait pourtant réglé. Les états membres étaient parvenus à un accord de principe sur les montants des participations dans la future société commune : 17,5 % pour chacun des quatre pays, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et 30 % pour les onze autres états.” Lundi dernier, l’Allemagne a finalement fait savoir qu’elle n’était pas prête à accepter ce compromis “, explique Franco Bonacina, porte-parole de l’ESA.

Un coup d’arrêt qui inquiète l’ESA

Pour des raisons différentes, l’Espagne a également refusé cet accord. “Elle n’accepte pas le niveau de participation qui lui est proposé et qui est inférieur à ce qu’elle avait initialement demandé, précise Franco Bonacina. Mais ce problème devrait se régler plus facilement.”Les négociations entre les états membres reprendront dés le mois de janvier. En attendant, la situation inquiète Antonio Rodotà, directeur général de l’ESA : “C’est un mauvais coup pour l’Europe. Toute l’industrie spatiale européenne va souffrir de ce coup darrêt dans les négociations. “Le calendrier du projet est en effet très serré. Il prévoit la mise en orbite du premier satellite en 2004, avant le déploiement complet du dispositif en 2008.

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Stéphane Long