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Le gouvernement américain dévoile sa liste noire des plus grands sites pirates

Le gouvernement américain diffuse une liste des sites enfreignant les lois sur le copyright et la contrefaçon à travers le monde pour inciter les autorités internationales à agir.

Aux Etats-Unis, on ne badine pas avec le piratage de contenus. Après avoir consulté les majors et les représentants des ayants droit, le gouvernement américain a mis à jour sa liste mondiale des sites pirates à « abattre ».

Le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) a commencé par se féliciter dans son rapport de la fermeture de plusieurs sites facilitant le téléchargement comme Kickass Torrent, torrentz.eu ou encore le site ukrainien d’hébergement de fichiers ex.ua.

Il a répertorié plus de 20 sites impliqués dans le piratage et la contrefaçon de marques déposées. Il encourage dans son rapport toutes les autorités responsables à « intensifier leurs efforts » pour lutter contre ces comportements et à utiliser les informations contenues dans ce document pour « poursuivre des actions judiciaires le cas échéant ».

L’USTR précise que cette liste ne reflète pas les actions légales en cours ou ne constitue pas une analyse complète de l’état des violations de la propriété intellectuelle. Ceci étant dit, voici l’essentiel de cette liste noire (liste complète en PDF).

On y trouve, sans surprise, des sites de liens torrents dont le plus célèbre d’entre eux :
The Pirate Bay
Extratorrent.cc
Rutracker.org
RARBG.to
1337x.to

USTR

Autre catégorie de sites pointée du doigt, ceux permettant le téléchargement direct :
Putlocker.is
darkwarez.pl
Bookfi.net
myegy.to

On continue avec les hébergeurs de fichiers :
4shared.com
Nowvideo.sx
Uploaded.net
Rapidgator.org

On trouve également des sites privés donnant accès à des fichiers piratés en exploitant une faille dans la législation de leur pays comme :
the-watch-series.to
projectfree-tv.to

Nouveauté de cette année, la liste intègre un site de stream ripping, une pratique qui consiste à réaliser une copie pérenne de contenus diffusés en streaming, ce qui cause « de plus en plus de préjudices aux créateurs » :
youtube-mp3.org

Enfin, on trouve des sites « divers », comme le réseau social russe VKontakte, accusé depuis plusieurs années de promouvoir le piratage, la plate-forme de jeux illégale catshare.net et des sites asiatiques proposant des contrefaçons comme taobao.com, gongchang.com ou muaban.net.

Source :
Office of the United States Trade Representative

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Cécile BOLESSE