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Le Geste accueille Net2One à bras ouverts

Autour du respect des droits d’auteur. En adhérant au GESTE, le service d’alerte d’information personnalisé rentre dans le rang après plusieurs mois de conflit.

Le débat sur le respect des droits d’auteur sur Internet vient de connaître un surprenant rebondissement avec l’adhésion au Geste (Groupement des éditeurs de services en ligne) de Net2One, la start-up dirigée par Jérémie Berrebi. Pour l’intéressé, cette démarche était ” une question de bon sens “.Le Geste publiait au printemps dernier une ” Charte d’édition électronique “. Certains de ses membres tels que Le Monde, Libération, l’Agefi, ou Les Echos s’inquiétaient alors publiquement des dérives potentielles concernant le respect du droit d’auteur sur les contenus diffusés en ligne.Outre les services de revues de presse traditionnelles, les solutions comme celles développées par Net2one, Meddiaps, NFactory et FRInvest, se sont vite retrouvées au c?”ur de la polémique.Les questions de personnes, notamment entre le directeur des éditions électroniques des Echos, Philippe Jannet, aujourd’hui président du Geste, et le PDG de Net2One, accentuaient même les tensions. Mi-candide, mi-lucide, Jérémie Berrebi confesse à propos de son interlocuteur : ” Je n’arrive toujours pas à savoir si c’est un ami ou non “.Philippe Jannet, quant à lui, ne semble pas se poser ce genre de questions : ” Berrebi a fait des bêtises. En intégrant le
Geste, il s’engage à respecter notre charte. A partir de là, il n’y a aucune raison de ne pas discuter ensemble “.Jusque là, Net2One incluait arbitrairement les publications dans son moteur de recherche. ” Ce n’est plus le cas aujourd’hui, confirme Jérémie Berrebi. Depuis septembre, nous demandons l’autorisation aux différents titres avant de les référence
r
chez nous “.Mais Net2One ne pouvait pas continuer de se priver plus longtemps des ressources de contenu des éditeurs membres du Geste. Surtout après avoir reçu 40 millions de francs pour développer son modèle, avec pour objectif de devenir rentable.Aujourd’hui, chacun a fini par identifier clairement ses propres intérêts. Des accords entre le prestataire Net2One et les éditeurs (dont 01net.) sont actuellement en cours de négociation. Malgré tout, du point de vue juridique, la question du respect des droits d’auteur sur Internet reste toujours d’actualité.

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Philippe Crouzillacq et Frantz Grenier