Passer au contenu

Le futur CEO d’IBM livre son carnet de route

Comment faire mieux lorsqu’on est déjà leader dans ?” presque ?” tous les segments du marché ? C’est en quelque sorte la question à laquelle devra répondre Sam Palmisano la semaine prochaine, lorsqu’il deviendra le 8e CEO d’IBM.

Le 1er mars, Sam Palmisano prendra les rênes du leader mondial de l’informatique et deviendra le 8e Chief executive officer (CEO) d’IBM. Son nom pourrait être celui d’un personnage du film Le Parrain, mais son accent est ” pur USA ” et ses trente ans de carrière chez IBM garantissent une certaine orthodoxie.C’est sans cravate et le col de chemise ouvert qu’il est venu s’adresser à quelque cinq mille partenaires réunis en forum cette semaine et à qui il a présenté le carnet de route d’IBM pour les prochaines années.Maîtres mots du discours : e-business, infrastructure et intégration. IBM n’entend pas quitter les riches prairies de l’infrastructure (matériels, logiciels et services). Le groupe laisse aux autres les promesses du conseil et les difficultés de la technologie.Ce que Sam Palmisano appelle l’infrastructure représenterait 72 % de la dépense mondiale dans les technologies de l’information. ” Même si ce segment n’est pas celui qui connaît la plus forte croissance, il y a de quoi faire”affirmait-il. D’autant plus que IBM peut se féliciter d’occuper une place de choix sur chacun des segments de ce marché. “Dans les bases de données, il y a Oracle et
nous ; la gestion transactionnelle, c’est BEA et nous ; les services c’est EDS et nous ; les serveurs Unix, Sun et nous ; le stockage,
EMC et nous.”Sur chacun des segments, IBM jouit d’une confortable position de n?’1 ou de challenger en croissance. Seul le segment de la micro est partagé avec plus d’acteurs, Dell et Compaq, et n’offre pas au géant les mêmes succès. Cela n’empêche pas IBM d’avoir des ambitions. “Dans les services notamment, nous pouvons encore améliorer notre part de marché. Les 35 milliards de dollars que nous
réalisons en services sont en dessous de ce que nous pouvons faire” affirmait Sam Palmisano, fort d’un carnet de commandes Services qui atteint 100 milliards de dollars.IBM a également décidé de s’adresser de manière plus spécifique aux PME, qui devraient adopter en masse les solutions e-business dans les prochaines années. “Ce marché, évalué à 300 milliards de dollars dans le monde, affiche un taux de croissance annuel
moyen de 12 à 13 % à comparer aux 10 % du marché de l’informatique en général. Il est donc intéressant” répétaient à l’envi les dirigeants de Big Blue.Pour ce marché, en particulier, le constructeur a présenté un nouveau serveur en entrée de gamme de la série z, le z800. Il a renforcé de nombreux programmes de partenariat pour favoriser les PME comme, par exemple, avec l’éditeur de progiciels de gestion intégré, Navision en vue de la mise en ?”uvre rapide de solutions.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Sophy Caulier