Passer au contenu

Le dernier Murakami fait un tabac sur Amazon avant même sa sortie

Un nouveau roman d’Haruki Murakami sera en vente dans les librairies nipponnes le 12 avril. Les préréservations sur le site japonais d’Amazon en font déjà un best-seller.

Le nouveau roman de Haruki Murakami n’est pas encore sorti en librairie qu’il est déjà numéro un au Japon toutes catégories confondues sur le site de vente en ligne Amazon dont le classement prend en compte les réservations. Intitulé en japonais « Le sans couleur Tasaki Tsukuru et son année de pèlerinage », ce roman sera en librairie le 12 avril 2013, a annoncé sa maison d’édition Bungei Shunju.

C’est le premier roman de Murakami depuis 1Q84 paru en 2010 au Japon, un roman-fleuve en trois volumes qui s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde. En France, 500 000 exemplaires de chacun des deux premiers volumes de cette trilogie ont été commercialisés et le troisième tome est devenu, quinze jours après sa sortie en mars 2012, numéro un des ventes.

La sortie de cet ouvrage, annoncée en février dernier, a enthousiasmé les très nombreux admirateurs de l’auteur. Des montagnes de ce nouveau livre sont attendues dans les librairies nipponnes le jour de la sortie, mais il sera sans nul doute extrêmement difficile de se le procurer sans avoir réservé son exemplaire. Comme pour 1Q84 (qui se lit 1984 en japonais), le secret le plus total est maintenu sur la nature et le thème de cette nouvelle oeuvre. Tout juste sait-on que Murakami voulait écrire « quelque chose de différent (…) de 1Q84 ».

Prolixe dans l’écriture, Haruki Mutakami est en revanche très avare en paroles, dans les médias comme en public. Pourtant l’écrivain donnera une conférence le 6 mai prochain à Kyoto. Il s’exprimera sur le thème « voir l’âme et l’écrire », lors d’un événement en hommage à son ami psychologue Hayao Kawai décédé en 2007. Sa dernière apparition en public remonte à 1995.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Cécile Bolesse, avec AFP