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Le décisionnel progresse

Les applications décisionnelles gagnent de nouvelles fonctions dans l’entreprise. Si leur coût reste élevé, elles laissent espérer une vraie création de valeur.

Si le terme galvaudé de business intelligence supplante celui d’applications décisionnelles, il y a peu de nouveaux outils, constatait récemment Michel Bruley, directeur marketing de NCR. En revanche, il existe de nouvelles applications et celles-ci concernent de nouveaux utilisateurs dans les entreprises.” Réunis à l’occasion d’une table ronde, les principaux acteurs du monde décisionnel sont tombés d’accord sur cette évolution.

15 MF pour la mise en place chez Chronopost

“Le marché décisionnel s’étend verticalement, en gagnant de nouvelles fonctions de l’entreprise, et horizontalement, en touchant des domaines de manière spécifique”, explique Jean-Marc Defaut, responsable marketing CRM d’Oracle. Toutefois, le coût de ces solutions reste relativement stable. Et même si les applications sont de plus en plus populaires, leur coût de mise en ?”uvre reste encore élitiste. Mais les éditeurs rétorquent que de tels outils aident l’entreprise à créer de la valeur et que leur coût reste inférieur à la valeur générée. Pour une fois, les entreprises utilisatrices venues témoigner de leur expérience confirmaient ces propos. Ainsi, la solution mise en place chez Chronopost permet de disposer de relevés d’opération à J + 1, alors que, auparavant, les relevés étaient mensuels. Chronopost a constitué une équipe qui comptera bientôt quinze personnes. Jusqu’ici, le budget de mise en place s’est élevé à 15 millions de francs. “Il est difficile de mesurer la rentabilité de cet investissement, mais on peut désormais prendre de bonnes décisions, rapidement, à partir de données fiables”, remarquait toutefois Michel Croissant, responsable de l’informatique décisionnelle.Le Club Méditerranée est moins avancé, puisque son application ne sera opérationnelle que dans quelques mois. L’objectif fixé par la société est d’améliorer de 2 à 8 % la marge sur les coûts variables. “Nous mettons en place la partie la plus extrême du décisionnel : la gestion des risques. Cela consiste à faire en sorte qu’une commande refusée nous coûte moins cher qu’une commande acceptée”, explique Jean Thibaud, directeur de division Yield Management. Le retour sur investissement devrait se faire en deux ans.

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Sophy Caulier