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Le débit de l’Internet français à la traîne en Europe

Alors que les vitesses de connexion à Internet progressent la France reste loin du compte avec une moyenne de 4,8 Mbit/s au quatrième trimestre 2012.

Tous les trimestres, Akamai, fournisseur de réseau Internet américain, dresse un portrait de l’Internet mondial. Il vient de publier les résultats du quatrième trimestre 2012. Voici quelques uns des chiffres de ce bilan.

Si l’Hexagone se maintient au 36e rang mondial en matière de vitesse de connexion moyenne à Internet, avec un score de 4,8 Mbit/s (+18 % en un an), il demeure à la traîne au niveau européen. La France est en effet largement devancée par la Lettonie (8,9 Mbit/s), la Suisse (8,7 Mbit/s), les Pays-Bas (8,6 Mbit/s) ou encore la Suède (7,3 Mbit/s). Seule l’Italie fait moins bien avec une connexion moyenne de 4 Mbit/s.

C’est toujours la Corée du Sud qui dispose de la vitesse de connexion moyenne la plus rapide au monde, à 14 Mbit/s, la moyenne mondiale s’établissant désormais à 2,9 Mbit/s. Globalement, le très haut débit a progressé de 2,7 % et le pays le mieux équipé est la Corée du Sud (49 %). Au niveau européen, plus de la moitié des pays comptaient au moins 10 % de connexions supérieures à 10 Mbit/s.

Au niveau de la moyenne des plus fortes connexions enregistrées, c’est Hong Kong qui excelle avec un score de 57,5 Mbit/s. En Europe, la Roumanie (42,6 Mbit/s), la Lettonie (39,4 Mbit/s), la Suisse (34,2 Mbit/s) ou encore la Belgique (33,4 Mbit/s) dominent le classement européen. Une nouvelle fois, seule l’Italie (19,4 Mbit/s) se situe sous le niveau de la France (21,1 Mbit/s).

L’entreprise s’est également penchée sur les questions de cybersécurité. Selon les données qu’elle a recueillies, 25 % des attaques de trafic au cours du quatrième trimestre 2012 ont visé l’Europe. On trouve en tête des pays « agresseurs » la Chine (41 % des attaques), suivie par les Etats-Unis (10 %) et la Turquie (4,7 %). Des chiffres qui confirment un précédent rapport de la société Verizon qui désignait la Chine comme plus grand cyberespion de la planète.

Ces données sont issues de l’analyse de plus de 700 millions d’adresses IP distinctes en provenance de 240 pays/régions qui se sont connectées à l’Akamai Intelligent Platform.

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Cécile Bolesse