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Le cyber-harcèlement ne concerne plus seulement les ados

De plus en plus d’adultes subissent des pressions ou voient des éléments de leur vie privée dévoilés sur le Net, quand ce ne sont pas des mensonges. La vengeance aussi a pris le virage de la technologie.

Médisance, divulgation de photos ou de messages personnels… Désormais, les adultes aussi sont victimes de cyber-harcèlement révèle une récente enquête du spécialiste de la sécurité, McAfee. De fait, certaines personnes utilisent régulièrement Facebook, Twitter ou YouTube pour intimider ou harceler un rival, un collègue de travail ou une ex petite amie.

L’enquête a ainsi montré que 10 % des Américains ont reçu des cybermenaces de la part d’un ancien partenaire amoureux. Et 60 % d’entre eux ont vu des photos ou e-mails « sensibles » diffusés en ligne. La vengeance étant la principale motivation de leur cyberharceleur. « La technologie peut être le reflet du meilleur d’une relation mais aussi du pire d’une rupture », explique Robert Siciliano, analyste sécurité au sein de McAfee à USA Today. Mais le harcèlement virtuel peut démarrer avant la rupture ! Ainsi 56 % des sondés admettent surveiller leur conjoint sur les réseaux sociaux tandis que 49 % lisent parfois les e-mails de leur partenaire.

Les relations de travail ne sont pas épargnées. Une enquête menée en janvier 2013 par AVG Technologies indiquait que la prolifération des médias sociaux pouvait nuire à la protection de leur vie privée. Ainsi 10 % des personnes interrogées avaient découvert des conversations à leur sujet sur la Toile et 11 % avaient même eu certaines de leurs photos privées divulguées.

Aussi, pour ne pas se retrouver victime d’un tel harcèlement, les deux sociétés donnent des conseils de bon sens : faire attention à ce que l’on met en ligne et bien lire les paramètres de confidentialité pour limiter au maximum l’accès à des données sensibles. Cela évitera de donner des munitions aux cyberharceleurs.

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Cécile Bolesse