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Le comparatif des meilleurs kits audio de puissance

Composés de deux enceintes satellites et d’un caisson de basses, ces huit kits délivrent un son puissant. Mais pas toujours d’une qualité égale.

Un PC pour regarder des films ou écouter de la musique ? Il est vrai que ce n’est pas l’usage premier d’un ordinateur, quoiqu’il serve déjà à jouer. Pour autant, les enceintes intégrées dans les ordinateurs portables, ou le kit stéréo à 15 euros, fourni en cadeau Bonux, ne rendront pas justice à vos oreilles de mélomane averti. Le son délivré par ces appareils est souvent nasillard, peu puissant et mal défini.

Mais choisir entre aucun son ou presque et un kit 5.1 home cinéma prêt à faire trembler les murs et réveiller vos voisins, il existe un excellent compromis : le kit d’enceintes 2.1 haut de gamme. Ici, notre choix s’est porté sur des modèles dont les prix s’échelonnent entre 120 et 400 euros.

Des kits faciles à installer

Premier avantage de ces kits audio : nul besoin de tirer des câbles à travers la pièce pour bénéficier d’un son enveloppant. Il suffit d’une prise de courant, d’une sortie mini-jack (voire USB pour le Bose Companion 5) et le tour est joué. Seul le réglage du niveau de restitution des basses demandera un peu de doigté. Le potentiomètre est en effet souvent placé sur le caisson de basses. Il faudra donc passer sous le bureau pour opérer le réglage adéquat, au jugé.

Vos voisins apprécieront ! Nos kits 2.1 restituent des basses très profondes grâce à leur caisson de basses… En vérité, plus ce dernier est imposant, plus il brasse d’air et plus le son est puissant.

Sur les huit kits de notre comparatif, deux se démarquent : le Sony SRS-DB500, le gagnant et l’Altec Lansing Expressionist Ultra-MX 6021. La difficulté n’est cependant pas tant de restituer des basses que de faire en sorte qu’elles ne saturent pas. Et les infrasons qui font trembler les murs doivent se manifester, sans pour autant nuire à l’équilibre de l’ensemble.

En parlant d’équilibre, la régularité de la bande passante, autrement dit la capacité de l’appareil à ne négliger aucune fréquence du spectre sonore est également très importante. Certains kits, tel le Bose Companion 3 Series II, le Harman Kardon Soundstick III ou encore l’Altec Lansing Expressionist Ultra-MX 6021 font ainsi l’impasse sur telle ou telle plage de fréquences. Pour les Soundsticks III, par exemple, la courbe montre une chute spectaculaire dès les 350 hertz, ce qui est extrêmement précoce. Pour les Companion 3 Series II signés Bose, le signal décroche sous la barre des 7 000 Hz. A l’opposé, signalons que le modèle Logitech Z623 se maintient assez bien tout au long des plages de fréquences ; le Creative Gigaworks T3 étant le kit qui nous a paru le plus équilibré. Les mesures de régularité de leur bande passante, respectivement calculées à 4,4 et 4,6 (un chiffre faible traduit un écart moins important et donc une meilleure régularité), s’avèrent excellentes.

En termes de puissance sonore, le débat demeure. Bose, par exemple, ne communique pas le nombre de watts RMS délivré. Un chiffre qui, selon le fabricant, n’est pas représentatif de l’expérience de l’utilisateur. Même si cet argument respecte une certaine logique, cette information peut permettre au consommateur de se faire une idée avant d’acheter.

Quoi qu’il en soit, la mesure que nous effectuons en décibels nous paraît bien plus parlante. Il faut dire que de 112 à 130 dB, la différence perçue est énorme. Rappelons d’ailleurs qu’un écart de 3 dB sur l’échelle logarithmique correspond à un doublement de la puissance sonore perçue par l’oreille humaine !

Lorsque les détails comptent

La vraie difficulté pour les kits d’enceintes 2.1, en plus de ne négliger aucune plage de fréquences, reste de préserver la définition du son émis. Sur ce point, les kits Sony SRS-DB500, Logitech Z623 et Bose Companion 5 se distinguent clairement des autres. Ils permettent ainsi d’entendre des détails, ce qui n’est pratiquement pas le cas sur les autres modèles.

En tout état de cause, il faut garder à l’esprit que rien ne remplacera votre écoute, ni le plaisir que vous procurera votre kit audio. Au-delà du design, de la connectique et des pseudo-arguments marketing, c’est bien là le plus important.

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David Namias