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L’e-commerce européen conforté dans son intégration

Désormais inclus dans l’activité courante de l’entreprise, l’e-commerce devrait générer une progression globale des investissements de 15 % d’ici à juin 2002.

La fonte des capitalisations boursières et les vagues quotidiennes de licenciements pouvaient laisser penser que la percée du commerce électronique avait échoué. D’aucuns l’avaient même couché sur la liste des coupables du ralentissement économique.Rien n’est plus éloigné de la réalité, oppose Accenture, en préambule de la quatrième édition de son étude intitulée The Unexpected eEurope. Et ce, même si les dirigeants européens ne sont plus que 48 % à estimer que l’e-commerce va transformer leur activité, contre 72 % en 2000.

Une activité intégrée

Il n’est d’ailleurs plus question de révolution. 63 % des 840 dirigeants interrogés dans 25 pays considèrent que l’e-commerce s’intègre dans leur activité courante. Une normalisation qui tient notamment au caractère transversal de cette activité.Sa définition est plus extensive que jamais : pour Accenture, le commerce électronique inclut la vente en ligne au consommateur (B to C) et les échanges inter-entreprises (B to B).Pour mener à bien cette offensive sur de multiples fronts, 60 % des sondés étaient encore disposés à augmenter leurs investissements lorsque l’enquête a été menée en juin et juillet derniers.4 % seulement pensaient réduire la voilure. Accenture peut ainsi tabler sur une progression globale des investissements de 15 % d’ici à juin 2002. Et si, en 2000, près de trois personnes interrogées sur quatre admettaient investir pour ne pas se laisser distancer par leurs concurrents, elles n’étaient plus que 54 % en 2001.

Un nouveau commerce

Pour les trois prochaines années, Accenture annonce l’avènement de l’“u-commerce” (pour ubiquitous-commerce en anglais). En terme de support, l’ordinateur sera rejoint par les mobiles et autres assistants personnels, la télévision interactive, les centres d’appel avec voix de synthèse, et les puces intégrées aux objets permettant notamment la reconstitution automatique des stocks.On comprend, dès lors, que l’Agence France Presse préfère la traduction “e-commerce omniprésent”, à celle, officialisée par Accenture France, d’“e-commerce universel”.“The Unexpected eEurope “. Téléchargeable sur www.accenture.com/eEurope2001

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BM