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Le commerce de charme en ligne entre en Bourse

DreamNex, propriétaire de SexyAvenue et SexyStore, annonce son introduction sur le marché Eurolist d’Euronext à Paris, pour financer notamment son développement international.

DreamNex, le numéro un français de la vente en ligne de produits et de contenus pour adultes, propriétaire du site SexyAvenue.com et de la boutique internet SexyStore, annonce sa prochaine introduction sur l’Eurolist d’Euronext Paris.
Selon la note d’opération, la société mettra sur le marché 414 770 actions nouvelles issues d’une augmentation de capital et 177 780 actions existantes cédées par son président, Patrice Macar, et par d’autres actionnaires, le
tout représentant 25 % du capital futur de DreamNex.Sur la base d’un prix de 32,58 euros par action, l’opération permettrait de lever 14,8 millions d’euros d’argent frais. La société serait valorisée dans sa totalité, sur cette même base, à 77,2 millions d’euros.L’opération prend la forme d’une offre à prix ouvert (OPO) réservée aux particuliers portant sur au moins 20 % des titres proposés et d’un placement global pour les investisseurs institutionnels, qui débutent ce lundi et se
termineront le 26 mars.SexyAvenue.com reçoit plus de 17 millions de visites par mois pour 90 millions de pages vues, selon une enquête Médiamétrie de décembre. DreamNex possédait en outre 62 165 abonnés à son service de contenus à la fin
de 2006, contre 57 215 un an plus tôt.

Nouveaux services

En 2005, la société a dégagé un bénéfice net de 3,8 millions d’euros et un résultat opérationnel courant de 5,2 millions pour un chiffre d’affaires de 27,4 millions. Pour 2006, ce dernier est estimé à 34 millions,
pour un bénéfice net de 2,1 millions d’euros, en baisse, car impacté par des corrections d’erreurs sur les exercices précédents à hauteur de 1 million d’euros.Avec l’augmentation de capital qui accompagne son entrée sur l’Eurolist d’Euronext Paris, DreamNex obtiendra les moyens de financer un développement à l’international ?” des opérations de croissance externe pourraient
intervenir cette année en Grande-Bretagne et en Espagne ?” et enrichir son offre par des services ‘ complémentaires et créateurs de valeurs ‘. La société a évoqué plus particulièrement la
‘ rencontre coquine ‘ sur Internet ?” estimant que la demande pour ce genre de services est forte ?” et les contenus ‘ charme ‘ pour téléphones
mobiles.Si plusieurs portails ou sites Internet ont été introduits à la Bourse de Paris (Meetic, meilleurtaux, seloger.com, etc.), aucune société du secteur spécialisée dans le charme n’avait à ce jour fait appel aux investisseurs sur un marché
réglementé en France. Les principaux acteurs du secteur sont aux Etats-Unis, exception faite de lallemande Beate-Uhse AG, numéro un européen.

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La rédaction, avec Reuters