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Le client-serveur oblige le Groupe Cat à mieux gérer son réseau

Face à une forte augmentation de sa facture télécoms, le leader de la logistique choisit de réguler, gérer et hiérarchiser les flux.

Il y a deux ans et demi, le Groupe Cat décide d’augmenter la taille de son réseau, en prévision de l’intégration de nouvelles applications. “Nous avons donc fait évoluer notre réseau relais de trame de 64 kbit/s vers 512 kbit/s”, explique Thierry Mulot, responsable réseau et télécommunications du Groupe Cat, dont les 180 sites répartis dans le monde sont reliés en relais de trame. Début 2001, la société entreprend également d’assurer la migration des applications centralisées au sein d’un système Unix vers une architecture client- serveur fondée sur Oracle et SQLNet. “Ce changement d’architecture a beaucoup augmenté les flux échangés entre nos divers bureaux. Par ailleurs, au début de l’année 2000, nous avions décidé d’ouvrir l’accès à Internet à l’ensemble de nos 2 500 salariés” poursuit Thierry Mulot.

Un retour à la centralisation

En effet, jusqu’à cette date, seule une centaine de personnes privilégiées possédaient l’accès à Internet. Cette ouverture posait aussi le problème de l’augmentation des flux. “Nous ne voulions pas augmenter la bande passante dont nous disposions, pour ne pas faire exploser notre facture télécoms, qui atteint déjà près de 6,1 millions d’euros par an. C’est pourquoi nous avons décidé de nous équiper d’outils pour réguler les flux. Parallèlement, nous avons choisi de privilégier la sensibilisation du personnel, pour aller au-devant des abus, plutôt que d’installer des filtres sur nos serveurs intermédiaires [proxy, Ndlr] .” Au final, l’autodiscipline des utilisateurs a plutôt bien fonctionné, et seuls quelques filtres ont été installés. Pour gérer ces filtrages et améliorer les flux sur le réseau, deux solutions se présentent : d’une part, le couple CacheFlow-Websens et, d’autre part, un proxy logiciel comme M>Manager de Matranet. “La première solution était financièrement inabordable. Il fallait au total 180 caches, rappelle Thierry Mulot. Certes la seconde est moins performante en nombre d’URL listées simultanément. Mais, elle correspond totalement à nos besoins pour un coût largement inférieur, environ 30 500 euros contre 180 000 euros pour la solution matérielle”, détaille-t-il.Manager scrute tous les flux de type HTTP, HTTPS, FTP, etc., en provenance d’Internet mais également sur le réseau intranet du Groupe Cat. Pour assurer la gestion des flux et affecter des priorités à certains, Thierry Mulot s’est également équipé de PacketShaper de Packeteer. “Cela nous permet de réserver une certaine bande passante aux flux de production, relève Thierry Mulot. Nous avons installé quatre de ces boîtiers sur notre réseau, ce qui suffit pour avoir un paramétrage très précis.” Cependant, afin de stopper l’escalade dans la consommation de bande passante, la société a décidé de faire marche arrière et envisage de repasser sur une architecture centralisée. “Nous nous orientons vers un système basé sur des clients légers Oracle. Nous estimons qu’ainsi nous pourrons diviser par deux notre bande passante tout en gardant la même qualité de service pour nos utilisateurs.”

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Stéphanie Renault