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Le choix de l’open source est payant

L’open source est devenu le meilleur moyen pour imposer un logiciel Les éditeurs se rattrapent en fournissant des services

Paradoxalement pour un éditeur, choisir le mode de distribution en open source n’a rien de gratuit. Bien au contraire, c’est devenu un moyen efficace d’imposer une solution. Beaucoup d’éditeurs l’ont compris, depuis des start-up, comme WebGain (ex-Symantec) ou Digital Creation, jusqu’aux entreprises plus établies, à l’instar de Borland avec JBuilder. Leur secret ? Fournir des services, de la formation et de l’assistance, et signer des partenariats technologiques avec d’autres éditeurs. “L’open source, contrairement à ce que l’on croit, permet de gagner beaucoup d’argent. Il attire des programmeurs sur une plate-forme afin de créer un écosystème riche pour séduire le client. Celui-ci ne se sentira pas prisonnier d’un seul éditeur, mais pourra s’adresser à des tiers pour trouver sa solution “, explique Paul Everit, président et cofondateur de Digital Creations, qui édite le serveur d’applications web, Open Source Zope.

Pas de responsable en cas de bug

Beaucoup de sessions étaient consacrées aux différentes solutions en open source, comme Apache, Linux, Perl ou Python. “Essayez d’imaginer Internet sans le serveur web d’Apache. S’il devait s’arrêter maintenant, ce sont des milliers de développeurs et des centaines de millions de dollars qui dispara”traient. C’est la même chose pour Linux “, ajoute un développeur. Ainsi, on trouve désormais des produits en open source au c?”ur du système d’information de nombreuses entreprises. Mais certains problèmes restent à résoudre pour assurer la viabilité du système, notamment dans l’élaboration des contrats de licence. “Il n’existe pas de bonne protection de la propriété intellectuelle, et il est très facile de perdre le contrôle de sa création et de se la faire voler. La seule façon de se protéger est de continuer à innover pour garder son avance. Ce qui compte dans la nouvelle économie, c’est le time-to-market “, poursuit Paul Everit. L’autre désavantage du système, pour le client cette fois, est de ne pas pouvoir définir les responsabilités en cas de défaut ou de bug. “Il est impossible d’attaquer la société Apache en cas de problème. Elle n’existe pas”, avoue un utilisateur.

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JBS