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Le bureau virtuel d’Aspeserve vise les très petites entreprises

Ciblant les PME et les TPE, Aspeserve lance un bureau virtuel dynamique tout terrain. Cette application peut être déclinée par métier – pour les agriculteurs, par exemple.

Beaucoup d’acteurs s’en réclament. Toujours promis à un bel avenir, le modèle économique des fournisseurs d’applications hébergées (FAH, ou ASP en anglais) se cherche encore. Alors que les grands comptes se tournent plutôt vers l’outsourcing, Aspeserve, qui loue des logiciels à distance associés à des services à valeur ajoutée, oriente plutôt son offre vers les start up, les PME et les TPE. Ces dernières n’ont pas toujours les moyens d’acheter et d’administrer une informatique performante.Exemple avec le portail agricole ” Terres et Terroirs “, où le FAH propose des applications métier pointues sur le bureau virtuel Ubetop. “L’éleveur utilise en ligne des logiciels d’optimisation de déclaration des primes agricoles ou de traçabilité, qui trouvent leur raison d’être en mode partagé. Dans un cas, il bénéficie de la récurrence de mises à jour législatives très fréquentes ; dans l’autre, il travaille sur des bases de données centralisées, partagées avec les abattoirs, les vétérinaires ou les laboratoires”, détaille Jacques Degroote, PDG d’Aspeserve. L’isolement de l’utilisateur est pris en compte. “Nous avons privilégié la simplicité d’installation et d’usage du bureau virtuel. Le support technique peut prendre la main à distance. Nous proposons aussi du télé-enseignement pouvant déboucher sur un diplôme.”La version de base d’Ubetop intègre une messagerie universelle, des suites bureautiques (Microsoft ou Lotus), un service de stockage (50 Mo), des sauvegardes journalières, des sécurités et un antivirus, un support technique. Des applications métier et de productivité, un push média profilé (via Mediapps) et l’accès large bande sont en option. L’utilisateur sélectionne ainsi, selon son profil, des modules facturés au mois.En parallèle, Aspeserve propose à des éditeurs voulant faire office de FAH de leur fournir l’infrastructure et l’ingénierie nécessaires pour franchir le pas. “Le mode locatif va redéfinir la relation client-éditeur, pronostique Jacques Degroote. On peut imaginer des produits pour débutants ou utilisateurs confirmés, et d’autres déclinés dans des verticales métier. Des logiciels très ciblés – pourquoi pas des applications développées en entreprise, qui pourront être ainsi amorties et mutualisées – seront proposés sur différents portails et places de marché sectoriels.”

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Bertrand Bourgine