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Le bug des décodeurs TNT en sept points clés

Le CSA publie une série de questions-réponses pour informer les consommateurs sur la viabilité de leur décodeur TNT et fournir des conseils à ceux qui sont sur le point de s’équiper.

Le chiffre avancé de 300 000 à 500 000 décodeurs TNT qui, faute d’être aux normes, pourraient tomber en panne lors de la mise en place de la segmentation de la table de numérotation, a provoqué un tollé parmi les consommateurs.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a contourné le problème, en repoussant de 2010 à 2013 la mise en place des paramètres de transmission qui posaient souci. Maintenant, il tente de rassurer les consommateurs. L’organisme vient de publier une série de questions-réponses, qui s’adresse à ceux qui sont déjà équipés pour la réception en numérique comme à ceux qui souhaitent sauter le pas. Seulement sept sujets sont traités, mais ils répondent aux préoccupations essentielles.

Les téléspectateurs inquiets qui reçoivent la TNT par l’ADSL, le câble ou le satellite ont confirmation qu’ils peuvent de suite se replonger dans leurs programmes TV favoris : ils ne sont pas concernés. De même ceux dotés d’un tuner TNT externe ou intégré à leur téléviseur récent ont peu de chance d’avoir chez eux un équipement défectueux.

Se tourner en priorité vers le distributeur

En revanche, pour ceux qui ont un modèle plus ancien, il va leur falloir un peu de patience pour savoir si leur décodeur est conforme : des tests doivent être menés pour dresser la liste des appareils respectant les normes. En attendant, ils peuvent continuer à se servir de leur équipement jusqu’en 2013.

Comme nous l’avions indiqué, le bug aura de toutes façons des conséquences limitées : « Les seuls cas de dysfonctionnement constatés en laboratoire consistent en des erreurs de classement ou de numérotation des chaînes. Il n’y a donc jamais eu, dans le cadre de l’opération technique initialement prévue, de risque d’écran noir dû à un dysfonctionnement du récepteur TNT », détaille le CSA dans une de ses réponses.

Ceux qui auront tiré le mauvais numéro devront suivre la démarche classique pour tout produit défectueux : contacter le service après-vente du distributeur, puis celui du vendeur. Des démarches qui peuvent s’avérer infructueuses, notamment dans le cas d’appareils vendus par d’obscurs fabricants. Reste alors à se tourner vers une association de consommateurs ou la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). 

En attendant la mise en place d’une certification, qui devrait se réaliser dans les six mois, le CSA donne des conseils à ceux qui ont décidé de s’équiper dès aujourd’hui. Il leur recommande d’opter pour un récepteur avec une fonction de mise à jour du firmware qui peut être réalisée par une clé USB, par connexion à Internet ou encore par téléchargement à distance sur la TNT. Le Conseil a par ailleurs adressé un avis aux constructeurs et aux distributeurs leur rappelant leur obligation de respecter les normes.

Les consommateurs peuvent adresser au CSA les questions auxquelles ils n’auraient pas trouvé de réponse par le biais d’un formulaire en ligne.

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Coralie Cathelinais