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LDCOM ouvre un service VPN Ethernet national

L’opérateur complète sa palette de services IP à hauts débits et à couverture nationale, basés sur son infrastructure optique. D’autres opérateurs alternatifs sont également actifs à l’échelon métropolitain.

“L’offre VPN Ethernet nationale permet aux opérateurs ou aux professionnels d’Internet, comme les ISP ou les SSII, d’offrir à leurs clients entreprises des services d’interconnexion de réseaux locaux privés virtuels (ou VLan) “, explique Michel Paulin, vice-président chargé des services IP chez LDCOM. Cet opérateur complète ainsi sa palette de services IP à hauts débits, déjà nantie d’un service de liaison Ethernet point à point.Avec cette nouvelle offre, baptisée Gaoland VPN Ethernet, les débits des liaisons, qui peuvent être multipoints, varient de 1 Mbit/s à 1 Gbit/s par incrément de 1 Mbit/s. Tous les ports Ethernet bénéficient d’un débit garanti, selon l’opérateur. La tarification, indépendante de la distance, est fonction du nombre de ports Ethernet et de leur débit. “Nous pensons que nos tarifs sont de 30 à 40 % moins élevés que ceux d’une interconnexion de réseaux locaux réalisée sur une infrastructure de transport classique de France Télécom “, poursuit Michel Paulin. Il est possible de modifier sous quarante-huit heures la capacité nécessaire par site. Comparativement à d’autres services d’interconnexion de réseaux locaux, tels ceux de France Télécom ou de Colt, il s’agit d’un service national de VPN, qui fait appel au standard IEEE 802.1Q.

Des VLan étanches entre clients

Cette technique consiste à insérer un nouveau champ dans l’en-tête de la trame Ethernet, contenant, entre autres, l’identifiant du VLan. Chaque VLan propre à un client est étanche vis-à-vis des autres clients utilisant le réseau LDCOM. Le service est accessible à partir des vingt-quatre points de présence de l’opérateur (30 sites à la fin de l’année) situés dans les principales villes de province ou dans ses sept centres d’hébergement ouverts (Bordeaux, Courbevoie, Genève, Lyon, Marseille, Milan et Strasbourg). Pour raccorder des équipements de réseaux locaux situés en dehors de ces sites, l’opérateur préconise une liaison locale en ADSL ou en boucle locale radio qu’il faudra abouter par un routeur d’accès. Le service n’est pas disponible sur une base paneuropéenne, l’infrastructure télécoms de LDCOM disposant, pour l’instant, d’extensions limitées à l’étranger (Espagne, Italie et Suisse). “Nous comptons déjà quelques clients, parmi lesquels figurent une SSII et un opérateur “, précise Michel Paulin.Dans l’Hexagone, d’autres initiatives émanant d’opérateurs alternatifs ont vu le jour dans le domaine du transport Ethernet, tant au niveau national qu’au niveau métropolitain.

L’émergence de l’Ethernet longue distance

Completel, fort de ses réseaux métropolitains irriguant Grenoble, Lille, Marseille, Nantes, Paris et Toulouse, propose un service d’interconnexion à l’intérieur de ces zones, avec possibilité de création de VLan. Misant à la fois sur les cartes nationale et internationale, Colt, quant à lui, propose LanLink, un service d’interconnexion de réseaux locaux à débit natif. Kaptech, lui, vient d’équiper son infrastructure de commutateurs en châssis Black Diamond 6808, qui, complétés par des commutateurs en boîtiers Summit installés chez le client, lui permettent d’offrir, en région parisienne, des services de transport Ethernet avec création de VLan entre une entreprise et ses propres centres d’hébergement.

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Frédéric Bergé