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Laurent Plainecassagne gère les données géographiques

Ce chargé de mission travaille auprès des collectivités locales et à l’interface de départements et métiers. Il assure la cohérence des données géographiques du territoire des Pyrénées.

“Je dois constituer un centre de ressources cartographiques pour six départements pyrénéens.” Laurent Plainecassagne, chargé de mission du système d’information géographique (SIG) auprès de l’Assemblée pyrénéenne d’économie montagnarde (Apem), résume ainsi ses attributions. La carte est devenue un outil de décision incontournable pour les collectivités locales, mais aussi pour toute entreprise dont les implantations sont réparties ou qui ambitionne d’avoir un rayonnement important sur un territoire (région, pays, continent, monde). Si le gestionnaire de SIG est avant tout un administrateur de données géographiques, pour Laurent Plainecassagne, “le SIG est, en priorité, un support au service des métiers et des problématiques qui se rencontrent sur le territoire”.

Un médiateur entre la problématique et les décideurs

Laurent Plainecassagne est à l’interface des départements et métiers exercés dans les Pyrénées. Le SIG permet aux acteurs d’évoquer leurs problèmes sur des thématiques précises, propres à un territoire ?” chemins de randonnées, espace skiable, ours, etc ?” où se rencontrent éleveurs et chasseurs. Les cellules départementales lui fournissent des informations résultant d’applications développées en local. “J’ai pour rôle principal d’assurer la cohérence, l’intégrité et la logique des informations l’une par rapport à l’autre”, précise-t-il. Il est aussi un médiateur entre la problématique et les décideurs pour faire comprendre à ces derniers où sont les points durs et où sont les marges. Ainsi peut-il être amené à croiser des zones géographiques et des métiers artisanaux. Cela donne une vision transversale des acteurs sur le territoire. Enfin, le SIG a un important rôle de communication et de coordination de plusieurs activités : opérations, planification, ingénierie. “Je suis aussi chargé de l’animation, de la formation et de la sensibilisation des partenaires qui vont produire l’information”, ajoute-t-il. A l’Apem, ils sont deux à s’occuper à plein temps de la base de données géographiques. Pour ce faire, ils s’appuient sur les ressources des départements, dont deux personnes qui se consacrent à mi-temps au SIG.

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Claire Rémy