Lastminute.com donne des motifs d’espoir. La dernière présentation de ses résultats laisse entrevoir que le britannique, spécialisé dans la vente de voyages, va réussir son pari d’équilibrer ses comptes d’ici au début de l’année 2003.Ainsi, Lastminute a un trimestre d’avance sur ses prévisions de début d’année. Le site a en effet réalisé un résultat brut d’exploitation dans le vert sur le second trimestre. Ses pertes, de 5,1 millions d’euros, sont en baisse de 66,4 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, et de près de 40 % par rapport au trimestre précédent.Au contraire de ses concurrents américains, Lastminute n’a pas été touché par la crise du secteur après le 11 septembre. Et pour cause, les Etats-Unis représentaient moins de 5 % des destinations des clients du voyagiste en 2001. “Le groupe continue de prouver l’efficacité de son modèle de croissance”, a déclaré Brent Hoberman, CEO du groupe, à l’occasion de la présentation des résultats.Mais Lastminute entend aussi participer au phénomène de consolidation du secteur du voyage en Europe. Après avoir acquis Dégriftour en France à l’automne 2000, la société vient de reprendre l’anglais Travelselect pour 15 millions d’euros en avril dernier. Et à entendre les dirigeants, d’autres emplettes auront lieu dans les mois à venir.La confiance que semblent témoigner les marchés en la valeur depuis quelques mois pourrait même lui faciliter la tâche. Depuis le début de l’année, l’action Lastminute a gagné près de 90 %, à 90 pence, à la Bourse de Londres . Il lui sera donc plus facile de réaliser des opérations par échange d’actions. Et en cas de crise, Lastminute pourra toujours compter sur une trésorerie de 56 millions deuros.
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