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Lastminute.com développe ses services de proximité

Après s’être fait un nom sur le marché du voyage en ligne en reprenant Degriftour, le site de commerce électronique Lastminute.com élargit sa palette de prestations pour mieux se démarquer de la concurrence.

Malgré des pertes encore importantes, 7,2 millions de livres pour son premier trimestre fiscal 2002, les responsables de Lastminute.com sont persuadés d’être sur la bonne voie. A les écouter, la société devrait dégager des bénéfices d’exploitation en France et au Royaume-Uni dès le trimestre prochain.En France précisément, Lastminute doit affronter des concurrents comme Anyway.com, Travelprice.com, ou Karavel.com. La société a donc décidé d’élargir son offre au-delà de son activité historique de voyagiste en ligne. En août 2000, la start-up, d’origine britannique, avait repris Degriftour, le numéro un français du secteur.

Une première offre : le service de billetterie de la Fnac

Aujourd’hui, à l’instar des orientations prises sur le marché anglais, Lastminute met le cap sur des services de proximité. En attendant la location de DVD et la restauration à domicile, le site français bénéficie depuis peu de la billetterie spectacle de la Fnac. Contrepartie d’un partenariat sur la section Voyages du site Fnac.com.Parallèlement, le site a renforcé sa présence sur certains portails grand public (comme AOL et Yahoo!) et mis en place une politique d’affiliation. “Nous espérons toucher 1000 sites d’ici à la fin de 2002”, précise Frédéric Battut, le secrétaire général de la filiale française.Au niveau global, sans être bénéficiaire, Lastminute.com est parvenu à atteindre une taille critique, sans trop de dommages, et s’attire désormais les faveurs des professionnels du secteur.Après avoir réduit ses coûts de fonctionnement de 10 millions de livres l’an passé, et beaucoup investi en technologie, la start-up entend maintenant construire son développement “sur le modèle eBay”, selon les propres termes de son cofondateur Brent Hoberman. Dans ce modèle économique, “ce sont les fournisseurs qui font le travail”, en alimentant les bases de données du site grâce à des filtres, précise le dirigeant britannique.Des pratiques qui sont validées sur le terrain par des contrôles qualité régulier. “Nous ne sommes pas du tout dans une logique de one-shot “, ajoute Frédéric Battut. Et en termes de “fidélisation”, la société envoie déjà 5 millions de lettres électroniques hebdomadaires sur l’ensemble du continent européen…

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Philippe Crouzillacq