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L’ART libère Wi-Fi de ses chaînes

Les lieux publics peuvent désormais recevoir des réseaux locaux sans fil, jusqu’ici réservés aux sites privés.

Les réseaux sans fil Wi-Fi sont enfin autorisés sur le domaine public. L’Autorité de régulation des télécommunications (ART) vient, en effet, d’annoncer des décisions qui permettent à la technologie de sortir des sites privés où elle était jusque-là confinée ?” du fait, notamment, de l’utilisation de la bande des 2,4 GHz par les militaires. Seuls trente-huit départements sont autorisés pour le moment, puisque la Défense n’a pas encore libéré toutes les fréquences.

Des licences expérimentales

L’ART vise les lieux de passage ?” aéroports, gares, centres d’affaires, etc. ?” et les zones du territoire “mal desservies par les réseaux existants “. Avec un hic, toutefois : le Code général des collectivités territoriales interdit à celles-ci d’être opérateurs. Quant aux opérateurs télécoms, ils ont le droit d’installer des bornes sans autorisation. Les autres ?” particuliers, entreprises, associations ?” peuvent obtenir des licences expérimentales gratuites de dix-huit mois, sous réserve d’un accord de l’armée. Pour les associations qui désirent mettre en place des réseaux indépendants, cette décision est une avancée. “Nous avons enfin la possibilité de réaliser des liaisons point à point “, se félicite Martin Loyer, fondateur de Paris sans fil. Mais, selon Thomas Gee, président de WiFi Montauban, “l’ART pousse surtout les opérateurs. Une licence expérimentale, c’est bien. Encore faut-il obtenir ensuite une autorisation. A Montauban, cela sera difficile, car la région est très militarisée “. Par ailleurs, la puissance démission autorisée ?” 100 milliwatts ?” est jugée inadaptée au Wi-Fi métropolitain par ces mêmes associations.

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Guillaume Deleurence